Le secteur bancaire poursuit sa chute

Au lendemain de l'avertissement de Moody's sur BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale du fait de leur exposition à la crise grecque et la possible participation des banques au plan de sauvetage d'Athènes, le secteur bancaire continue son repli.
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"Tandis que les ministres des Finances sont toujours dans l'impasse concernant les mesures à prendre, le marché continue de craindre que la Grèce ne fasse défaut", indique James Hugues, analyste de marché chez Alpari. Ce sentiment semble être partagé par les investisseurs qui continuent à sanctionner le secteur bancaire et notamment Société Générale, la plus exposée . A la clôture, BNP Paribas reculait de 0,37 %, Crédit Agricole de 0,36 %, Natixis de 0,03 %. Le tite Société Générale quant à  lui a lâchéde 1,65 %. Hors CAC, Dexia plonge plus violemment, abandonnant 3,15 %.

Cette défiance à l'égard du secteur bancaire n'est pas nouvelle. L'exposition des banques françaises à la Grèce inquiète depuis plusieurs mois les marchés financiers. Mais elle a été amplifié hier lorsque l'agence Moody's a annoncé avoir placé sous surveillance avec implication négative les banques françaises Société Générale, Crédit Agricole et BNP Paribas du fait de leur exposition à la dette grecque. Dans un communiqué, l'agence s'inquiète de cette exposition par le biais de la détention directe d'obligations souveraines et prêts accordés au secteur privé grec, soit directement soit par le biais de filiales.

Et face à l'enlisement du dossier grec, même les propos rassurants de Christine Lagarde qui s'est déclarée ce jeudi confiante dans la capacité de résistance du système bancaire français n'arrivent pas à restaurer la confiance.

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