Wall Street recule après l'intervention de Ben Bernanke

Les places américaines ont mis un terme à quatre séances consécutives de baisse alors que la Réserve fédérale a abaissé ses prévisions de croissance pour 2011.
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Wall Street a opté pour le rouge ce mercredi pendant la conférence de presse de Ben Bernanke, au cours de laquelle la président de la Réserve fédérale n'a pas exclu de nouvelles mesures de soutien si les conditions économiques se dégradaient. Il a en revanche écarté, du moins temporairement, la poursuite du programme d'assouplissement quantitatif (QE). S'il juge officiellement le ralentissement temporaire, les marchés semblent estimer qu'il en fait est moins optimiste pour la conjoncture américaine. La Fed a d'ailleurs abaissé ses prévisions de croissance pour 2011.

A la clôture, le Dow Jones perd ainsi 0,66% à 12.109 points, le Nasdaq recule de 0,67% à 2.669 points et le S&P 500 cède 0,65% à 1.287 points.

Du côté des valeurs, FedEx grimpe de 2,59% à 91,44 dollars. Le groupe de logistique et de messagerie a publié un bénéfice net de 558 millions de dollars au titre de son quatrième trimestre, pour un chiffre d'affaires de 10,55 milliards. Ces résultats sont légèrement supérieurs aux attentes des analystes. FedEx s'est par ailleurs déclaré optimiste pour 2012, tablant sur un bénéfice par action (BPA) compris entre 6,35 et 6,85 dollars. Le consensus des marchés est fixé à 6,54 dollars.

Toujours au chapitre des résultats, Adobe (-6,25% à 30,01 dollars) a annoncé mardi soir une hausse de 54% de son bénéfice au deuxième trimestre, à 229 millions de dollars. Il dépasse ainsi les prévisions. L'éditeur de logiciels a en outre confirmé son objectif de croissance du chiffre d'affaires, grâce à une forte demande de ses logiciels en dépit d'une conjoncture économique morose et des problèmes dont a souffert le Japon, l'un de ses plus gros marchés.

Enfin, AT&T recule de 0,74% à 30,88 dollars. L'opérateur en téléphonie mobile espère obtenir au premier trimestre 2012 le feu vert des autorités de la concurrence pour racheter son concurrent T-Mobile, filiale américaine de Deutsche Telekom. Cette acquisition évaluée à 39 milliards de dollars risque de créer un duopole, AT&T et Verizon concentrant 80% des abonnés, dénoncent ses détracteurs.

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