Les valeurs bancaires souffrent

Les deux solutions proposées par Paris pour rééchelonner la dette grecque par des échanges de titres reviendraient à placer Athènes en situation de défaut sélectif, a prévenu l'agence de notation Standard & Poor's. En Bourse, le secteur bancaire en pâtit
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La Fédération bancaire française a proposé deux plans d'action pour le rollover de la dette grecque pour couvrir les besoins d'Athènes de 2011 à 2014. Selon S&P, l'un comme l'autre impliquent des pertes pour les créanciers privés de la république hellénique.

Les valeurs bancaires qui avaient profité la semaine dernière des avancées sur le dossier grec permettant le versement des 12 milliards d?euros à Athènes, subissent de forts dégagements. En fin de matinée, BNP Paribas recule de 1,49 %, Crédit Agricole de 1,95 %, Natixis de 1,23 % et Société Générale de 2,03 %.

La mise en garde de S&P pourrait en effet "venir perturber la succession d'annonces crédibilisant que la situation grecque était de nouveau sous contrôle à horizon 12 mois", soulignent les analystes de CM CIC Securities.

Il faut dire que S&P qui avait abaissé le mois dernier la note grecque de "B" à "CCC" a indiqué que si l'une ou l'autre des deus options « étaient mise en oeuvre dans sa forme actuelle, et à défaut d'information complémentaire, nous considèrerions probablement cela comme un cas de défaut". Et de prévenir que "dans ce cas, nous abaisserions probablement la note souveraine grecque à 'SD', ce qui indiquerait la restructuration dans les faits d'une partie, mais pas de la totalité, de sa dette obligataire."

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