Heurtey Petrochem affiche un carnet de commandes « à un niveau historique » sur neuf mois

Heurtey Petrochem confirme ses objectifs annuels après avoir fait état d'un carnet de commandes « à un niveau historique » à l'occasion de la publication de ses ventes sur neuf mois. Et la nouvelle est bien accueillie à la Bourse de Paris, le titre du fabricant de fours pour le raffinage, la pétrochimie et l'hydrogène tient la forme sur Alternext. Heurtey Petrochem a fait état d'un carnet de commandes « à un niveau historique » sur neuf mois.

Le groupe a ainsi réalisé un chiffre d'affaires sur les 9 premiers mois de l'année de 248 millions d'euros, stable par rapport à la même période de 2011 (et en repli de 5% en organique). Dans le détail, le pôle raffinage a contribué à l'activité à hauteur de 56%, l'hydrogène et le gaz de 20% chacun et la pétrochimie de 4%. Par zone géographique, le chiffre d'affaires sur les 9 premiers mois se répartit à 31% en Europe/Russie, à 26% au Moyen-Orient/Afrique, à 22% dans les Amériques et à 21% en Inde/Asie. Le carnet de commandes, en progression depuis le 30 juin, atteint le « niveau historique » de 456 millions d'euros au 30 septembre 2012, à comparer à 263 millions d'euros un an plus tôt (+73%) et à 322 millions d'euros au 31 décembre 2011 (+42%). Avec un carnet bien étoffé comme celui-ci, Heurtey Petrochem a une visibilité qui lui est assurée jusqu'en 2014.

Un marathon de contrats

C'est que depuis le début de l'année 2012, le carnet de commandes d'Heurtey Petrochem a grossi à vue d'?il. Le groupe d'ingénierie pétrolière et gazière avait annoncé dès les premiers jours de janvier avoir signé en décembre pas moins de quatre contrats avec le russe JSC Rosneft, pour un montant d'environ 107 millions d'euros. Ces accords portent sur le design, l'approvisionnement des équipements et la fabrication d'un ensemble de fours de raffinage ainsi que sur deux fours de vaporéformage destinés à la production d'hydrogène. Les livraisons sont prévues entre le printemps et l'été 2013.

Un mois et demi après la signature de ce « méga contrat », Heurtey Petrochem avait signé de deux contrats, l'un en Corée et l'autre en Inde d'un montant total de 20,4 millions d'euros. Le montant global de ces deux contrats atteint 20,4 millions. Le premier contrat a été signé avec la joint-venture Samsung Total Petrochemicals Co. Il porte sur la fabrication et la livraison de six fours dans le cadre de la construction d'une deuxième unité aromatique pour la plateforme pétrochimique de Daesan en Corée du Sud. La livraison est prévue pour juillet 2013. Le second contrat, conclu avec le groupe indien Essar Projects India, concerne la conception, la fabrication et la livraison pour novembre 2012 d'un four de reformage à vapeur pour une nouvelle unité de production d'hydrogène destinée à la raffinerie de Vadinar, dans l'état du Gujarat en Inde. Bien que d'un montant modeste, ces contrats indiquent une légère reprise de l'activité de la zone Asie-Inde, qui était en sommeil ces derniers mois. Le marathon des contrats s'est poursuivi avec la signature d'un contrat de 59 millions d'euros pour la fourniture clé en main de deux fours d'éthylène pour une usine pétrochimique en Europe et d'un autre de 25 millions en Russie « pour le compte d'une importante société gazière et pétrolière russe ».

Le titre reprend 10% depuis le début de l'année

Le fabricant de fours pour le raffinage, la pétrochimie et l'hydrogène confirme son objectif de réaliser un chiffre d'affaires sur l'année dans le haut de la fourchette de 310 à 340 millions d'euros après avoir publié des ventes de plus de 344 millions au cours de l'exercice 2011. Lors de la publication des comptes semestriels, Heurtey Petrochem avait annoncé anticiper un effet positif de la montée en puissance des contrats signés dans la période 2011/2012 sur la marge d'exploitation, conduisant à un résultat d'exploitation compris entre 10 et 12 millions sur l'ensemble de l'exercice.

Heurtey devrait donc profiter du redémarrage du marché indien, de la demande en pétrochimie, du premier contrat en Chine depuis l'implantation du groupe et du potentiel important de la Russie, avec un tout dernier contrat remporté la semaine dernière. Le titre reprend 10% depuis le début de l'année et affiche un gain de 55% depuis son introduction en Bourse en juillet 2006 à 14,30 euros. Il y a un an, le dossier avait touché un plus historique à 34,9 euros en juin 2011 Mais ces efforts ont été annihilés avec la résurgence des craintes sur la santé économique mondiale, le titre a même touché un plus bas annuel à 22,10 euros alors que le secteur pétrolier en Bourse n'est pas en odeur de sainteté chez les investisseurs. Vendredi après-midi, l'action s'affichait à 28,67 euros, en hausse de 4.29%.

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