Quand la BCE assouplira t’elle sa politique économique ?

Malgré le besoin d’assouplissement de la politique monétaire européenne, le gouverneur de la BCE s’est abstenu de prendre des mesures concernant les taux d’intérêt lors de la dernière réunion de la banque centrale. La question reste donc entière, qu’attend-il ?

Sur le plan économique, de nombreuses raisons montre le besoin de relance supplémentaire de la BCE. Dans son allocution, Draghi a effectivement reconnu ce défis et a souligné que les pressions inflationnistes restaient malgré tout faibles. Il a également précisé que les décideurs politiques étaient toujours en attente de la parution de l’indice des prix à la consommation, IPC, pour décider ou non d’un éventuel assouplissement de la politique monétaire.

Mis à part cela, Draghi a mentionné que la hausse de l'euro ne reflétait rien de bon pour l'économie. Il a même était plus loin en soulignant que la force de l'euro représentait un véritable problème pour l’économie européenne. Les responsables de la BCE prévoient donc de tenir une nouvelle série de discussions afin de déterminer la meilleure façon d'aborder cette problématique.

La principale information qu’il convient de retenir reste le signe indéniable de Draghi qui pourrait être prêt à mettre en place une politique monétaire plus accommodante dans les prochains mois. Dans la conférence de presse qui a suivi l'annonce de la BCE, Mario Draghi a, en effet, fait remarquer que le conseil d'administration de la BCE était à l'aise avec une future prise de décision relative aux taux d’intérêt lors des prochaines réunions.

Gardez à l'esprit que la BCE a utilisé pratiquement tous les outils de la politique monétaire, de la baisse des taux au Long Term Refinancing Operation, LTRO. Malgré plusieurs appels de taux de dépôt négatifs qui pourrait inciter les banques à accélérer leurs positions sur les prêts, la banque centrale européenne semble hésiter à la mettre en place.

Quelle que soit la mesure de l'assouplissement que la BCE pourrait mettre en œuvre, cela entrainerait probablement des effets sur le cours de la monnaie européenne. Rappelons en effet que des taux d’intérêt plus faibles ou une offre de monnaie en augmentation, conduisent à une chute du cours d’une monnaie. Une dépréciation entraine quant à elle une hausse des niveaux de prix et pourrait éliminer les menaces de déflation de la zone euro. Cela pourrait se traduire par une reprise des dépenses et des investissements, ce qui permettrait de maintenir une croissance économique globale soutenue.

Ce que vous devez retenir, c'est que tout cela repose sur les prévisions d’inflation qui seront publiées au début du mois prochain. Les prévisions de l’IPC pourraient entrainer une vente massive des paires incluant l’euro et confirmer la probable mise en place d'une politique monétaire accommodante de la part de la BCE.

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Commentaires 6
à écrit le 12/05/2014 à 16:15
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Quand l Allemagne aura eu sa revanche .

à écrit le 12/05/2014 à 13:53
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Quand est ce que la France va quitter cet abominable "machin" géré par un ramassis de fonctionnaires inconnus, incompétents et non élus ??? A part peut-être l'euro, et encore, l'Europe est un désastre économique, politique et social, malgré toutes l...

à écrit le 12/05/2014 à 13:00
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Aprés le scrutin du 25 mai, l'euro baissera

le 12/05/2014 à 13:47
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L'euro n'existera plus

à écrit le 12/05/2014 à 12:47
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Le jour ou on arrêtez de nommer des anciens de chez Goldman Sachs a la tête de nos institutions, alors nous pourrons peut être espérer des changements

à écrit le 12/05/2014 à 10:20
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la BCE est déconnectée de la réalité. le retour du France est souhaitable

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