La guerre du pétrole

Chaque matin, l'actualité économique commentée par Marc Fiorentino...
(Crédits : MonFinancier.com)

Trump a hésité.

Longuement.

Remettre la pression sur l'Iran en l'empêchant de vendre son pétrole au risque de contrarier l'automobiliste américain.

L'ALLIANCE
Trump s'est laissé convaincre par les faucons anti-Iran de son administration.
Il s'est aussi laissé convaincre par l'ennemi juré de l'Iran, l'Arabie Saoudite.
L'Arabie Saoudite et ses alliés l'ont rassuré.
Il n'y aura pas de hausse du pétrole.
Ils fourniront au marché autant de pétrole que nécessaire pour compenser l'absence du pétrole iranien.

UNE ARME
Le pétrole est encore une arme efficace et puissante.
Comme depuis des décennies.
Avec une différence majeure cependant.
Les États-Unis ont aujourd'hui l'arme du pétrole.
Chez eux.
Ils ne sont plus dépendants du Moyen-Orient.
Mais ils peuvent eux-mêmes augmenter leur production pour exporter.
C'est un game changer géopolitique phénoménal.

LE PÉTROLE
a réagi à la hausse.
Mais ne s'est pas enflammé.
Il reste sous contrôle.
Le marché semble rassuré par la capacité de l'alliance US-Arabie Saoudite à fournir le pétrole nécessaire sur le marché.
Trump ne peut pas se permettre de voir l'essence s'envoler à la veille de la driving season.

TRAVAILLER PLUS...
pour gagner plus...on connaît la formule.
Le temps de travail est à nouveau au centre des débats.
Et Macron va devoir l'évoquer lors de sa conférence de presse demain.
Il faut que les fonctionnaires fassent au moins 35 heures.
Il faut que le secteur privé travaille plus que 35 heures et qu'on fasse sauter ce verrou qui a plombé la France.
Il faut que nous ayons un jour férié payé en moins.
Il faut que nous travaillions jusqu'à 65 ans.
Est-ce que Macron aura le courage de le dire ?

C'ÉTAIT MIEUX AVANT?
Non, toujours pas...
Les Échos mettent à leur une un graphe de l'évolution de la durée annuelle...
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Commentaires 2
à écrit le 28/04/2019 à 11:35
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Qui peut expliquer ce phénomène ? A l’augmentation du carburant avant la crise , le prix du baril était en baisse et après 4 de crise et de contestation le prix du baril est en augmentation. Est ce lié ou pas ?

à écrit le 24/04/2019 à 11:25
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"Trump ne peut pas se permettre de voir l'essence s'envoler à la veille de la driving season." Macron a de la chance Trump va dans son intérêt aussi à lui, Macron ou le gars qui a ouvert la boite de pandore pensant certainement que c'était un nou...

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