Carburants : Matignon ordonne des réquisitions dans les dépôts Esso, la grève s'étend chez TotalEnergies

Sous le feu des critiques alors qu'un tiers des stations-service sont affectées par des pénuries de carburants, Elisabeth Borne a annoncé mardi la réquisition des personnels pour débloquer les dépôts de carburants d'Esso-Exxonmobil. Pour autant, la grève se poursuit. La cheffe du gouvernement a exhorté la direction et syndicats de TotalEnergies à engager des négociations salariales. Malgré tout, la grève s'étend. La raffinerie TotalEnergies de Donges est désormais touchée par le mouvement social. Plus tard dans la soirée, la direction a annoncé convier les syndicats représentatifs qui « ne participent pas au mouvement de grève » à une réunion de « concertations et d'échanges » mercredi après-midi.
C'est la double peine pour les automobilistes : non seulement il est très difficile de trouver du carburant mais, de plus, les prix repartent à la hausse avant même la suppression annoncée d'une partie de la remise accordée par TotalEnergies et le gouvernement début novembre.
C'est la double peine pour les automobilistes : non seulement il est très difficile de trouver du carburant mais, de plus, les prix repartent à la hausse avant même la suppression annoncée d'une partie de la remise accordée par TotalEnergies et le gouvernement début novembre. (Crédits : Reuters)

Le gouvernement, qui avait réclamé un déblocage « sans délai » des dépôts de carburants, en menaçant d' « intervenir », commence à mettre sa menace à exécution. Pour tenter de débloquer la situation, alors que les grévistes ont reconduit le mouvement, tant chez TotalEnergies que chez Esso-ExxonMobil et que près d'un tiers des stations-service du pays font face à des pénuries de carburants, la première ministre Elisabeth Borne a annoncé mardi réquisitionner « des personnels indispensables au fonctionnement des dépôts » de carburants d'Esso-Exxonmobil.

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Ce groupe compte trois dépôts en France, à Toulouse, Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et Notre-Dame-de-Gravenchon (Seine-Maritime). Les deux derniers se trouvent à proximité des deux raffineries françaises de l'entreprise, qui sont en grève.

« Le dialogue social c'est avancer, dès lors qu'une majorité s'est dégagée. Ce ne sont pas des accords a minima. Les annonces de la direction sont significatives. Dès lors, j'ai demandé aux préfets d'engager, comme le permet la loi, la procédure de réquisition des personnels indispensables au fonctionnement des dépôts de cette entreprise », a déclaré Elisabeth Borne lors des questions au gouvernement

Le gouvernement menace de faire de même pour « débloquer la situation » chez TotalEnergies

La cheffe du gouvernement a exhorté la direction et les syndicats de TotalEnergies à engager des négociations salariales, menaçant sinon de faire de même pour « débloquer la situation ». « Chez Total, les syndicats réformistes ont appelé à l'ouverture de négociations. La direction a répondu favorablement. J'espère que les autres syndicats représentatifs vont saisir cette main tendue, car le dialogue social est toujours plus fécond que le conflit », a affirmé Elisabeth Borne. « A défaut, le gouvernement agira, là encore, pour débloquer la situation », a-t-elle ajouté.

Malgré tout, les grèves se maintiennent. Du côté de TotalEnergies, le mouvement s'étend ce mardi soir à la raffinerie de Donges, dans l'ouest, selon un délégué syndical CGT.

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Plus tard dans la soirée, la direction a annoncé convier les syndicats représentatifs qui « ne participent pas au mouvement de grève » à une réunion de « concertations et d'échanges » mercredi après-midi.

« Si la CGT lève tous les blocages de sites avant demain midi, elle sera bienvenue à cette réunion de dialogue », précise le géant français de l'énergie dans un communiqué.

Dans la matinée, plusieurs membres du gouvernement avaient laisser entendre que l'exécutif pourrait procéder à des réquisitions pour débloquer la situation. Le porte-parole de l'exécutif, Olivier Véran, avait ainsi appelé sur RTL, à la levée « sans délai » des blocages des dépôts de carburants, en menaçant d'« intervenir » pour les débloquer. « Nous mettons tout en œuvre pour que cette situation s'arrête.». Sur RMC, le ministre des Transports Clément Beaune n'avait pas caché que le gouvernement envisageait de procéder à des réquisition des salariés grévistes : « Il n'y a pas de tabou, toutes les options sont sur la table ».

Mardi matin, la CGT et FO d'Esso-ExxonMobil ont décidé de reconduire la grève qui touche les deux raffineries françaises. Pourtant, un accord majoritaire a été signé sur les salaires par d'autres syndicats, que la CGT et FO ont choisi de rejeter. « Le mouvement a été reconduit ce matin à 6 heures, parce que ça ne correspond pas aux revendications des salariés grévistes qui demandent du pouvoir d'achat », a déclaré le délégué syndical central CGT Christophe Aubert, selon qui l'amélioration de la proposition formulée par la direction consiste essentiellement en une prime.

Du côté de TotalEnergies, les grévistes ont également annoncé la reconduction du mouvement de grève pour les salaires à l'appel de la CGT, en dépit de la pression croissante du gouvernement, a indiqué à l'AFP Eric Sellini, coordinateur CGT pour le groupe. « Ce matin, les salariés ont revoté à une large majorité pour la poursuite de la grève, on est toujours en attente de précisions en matière de négociations par la direction », a-t-il expliqué.

Des avertissements

Lundi, une réunion d'urgence, convoquée par la Première ministre, s'est tenue à Matignon. Elisabeth Borne a rassemblé les ministres concernés par les difficultés d'approvisionnement en carburant, à savoir ceux de l'Intérieur, Gérald Darmanin, de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, et des Transports, Clément Beaune, ainsi qu'Olivier Véran. « Le gouvernement ne peut laisser le pays être bloqué », a commenté à l'issue l'entourage de la cheffe du gouvernement : « Il continuera de prendre les mesures facilitant l'approvisionnement des stations comme il le fait depuis plusieurs jours », mais « chacun doit prendre ses responsabilités. Le gouvernement prendra les siennes ». Et d'insister: « Un désaccord salarial ne justifie pas de bloquer le pays. Refuser de discuter, c'est faire des Français les victimes d'une absence de dialogue. » Emmanuel Macron a lui-même appelé lundi les directions des groupes pétroliers et les syndicats à « la responsabilité ».

Lundi, la grève avait déjà été reconduite jusqu'à ce mardi malgré les propositions tant du côté des syndicats que de la direction de TotalEnergies. Dans une lettre ouverte au PDG Patrick Pouyanné, la CGT avait accepté de mettre de côté ses revendications en matière d'embauches et d'investissements pour ouvrir des négociations uniquement portées sur les salaires. Ce à quoi le groupe avait répondu en proposant d'avancer à octobre ses négociations annuelles sur les salaires, à condition que les bocages prennent fin dans les raffineries et dépôts de carburants. Une offre refusée par la CGT qui a voté la poursuite du mouvement.

« 2,27 euros le litre de gazole »

Au-delà du manque de carburant, les stations-service ouvertes ont sensiblement augmenté leur prix, au grand dam des clients comme Daniel qui a sillonné le Val d'Oise avant de trouver du carburant à la station BP de Deuil-la-Barre : « 2,27 euros le litre de gazole : je n'ai jamais fait autant de queue, et je n'ai jamais été aussi heureux de me faire entuber », a-t-il confié à l'AFP.

La peur du manque nourrit la pénurie : « Avant, on s'en fichait, maintenant, dès qu'il nous manque 12 litres, on fait le plein », explique Thierry, Parisien de 50 ans. « Je le redis aux Français: ne faites pas de stocks de précaution car cela aggrave la situation », a martelé Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, déplorant une « surconsommation » dans les stations-service. Depuis lundi soir, des arrêtés préfectoraux dans le Var, le Vaucluse et les Alpes-de-Haute-Provence ont limité la vente de carburant aux particuliers à 30 litres.

La direction de TotalEnergies pourrait s'ouvrir au dialogue

Selon un participant à la réunion à Matignon lundi soir, le scénario privilégié par le gouvernement était que les négociations engagées chez Esso-ExxonMobil incitent TotalEnergies à aller à son tour vers des discussions, en saisissant la perche tendue par les appels syndicaux à négocier. Les blocages pourraient dès lors cesser.

En attendant une embellie, le gouvernement a débloqué des stocks stratégiques de carburant, et TotalEnergies importe des carburants pour compenser l'arrêt de deux de ses trois raffineries. Ces mesures, selon le gouvernement, « ont permis d'augmenter les livraisons dans les zones en grande difficulté  : +50% en Ile-de-France, +35% en Hauts de France ».

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La CGT promet une aide financière aux grévistes

Lundi, la CGT a aussi mis la pression sur la Première ministre « pour que s'ouvrent immédiatement, dans les raffineries comme dans toutes les branches » des négociations. Le secrétaire national de la CGT, Philippe Martinez, avait appelé Elisabeth Borne vendredi, « pour lui proposer une sortie de crise en négociant dans la branche ».

Il n'a pas eu « de nouvelles depuis » et a promis aux grévistes une aide financière via son « fonds de solidarité aux luttes ». Et la CGT de souligner que « la grève n'est jamais décidée par plaisir mais reste le seul outil à disposition des salariés quand le patronat refuse toute négociation » ; et qu'il est « inacceptable que des élus et autres personnalités remettent en cause ce droit constitutionnel, en appelant à briser la grève par le pourrissement et y compris par le recours à la force ».

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ZOOM - La CGT ne participera pas à la « grande marche contre la vie chère et l'inaction climatique »

La CGT ne participera pas à la « grande marche contre la vie chère et l'inaction climatique », le dimanche 16 octobre, initiée par LFI, le PS, EELV, et d'autres organisations. « Nous avons décidé de ne pas y participer », a déclaré Philippe Martinez, secrétaire national, sur LCI. « Nous voulons des mots d'ordre clairs », a-t-il fait valoir en référence à ceux mis en avant pour la mobilisation du 16 octobre. « Il faut des mots d'ordre plus offensifs. Nous, nous parlons d'augmentation des salaires ».

Le leader cégétiste avait, à plusieurs reprises, affiché ses réserves sur une telle initiative alors que la centrale syndicale a notamment prévu depuis l'été une journée de grève interprofessionnelle, le 29 septembre. La France insoumise, le PS, EELV et d'autres organisations de gauche ont appelé à une « grande marche contre la vie chère et l'inaction climatique » après d'intenses tractations qui n'ont pas emmené la plupart des syndicats et les communistes.

(Avec AFP)

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Commentaires 52
à écrit le 12/10/2022 à 0:27
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Ces problèmes de carburants pénalisent plusieurs personnes qui sont à la traîne, les autres ont bien penser en achetant les voitures Hybrides et électriques

le 12/10/2022 à 10:06
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la demission du gouvernement 16 ministre en algerie pour revenir ridiculise voila la macronie dans toute sa splendeur et ce gouvernement vas nous expliquer ce qu'il faut faire il ne sont pas capable de faire correctement leur job qu'ils degage

à écrit le 11/10/2022 à 22:34
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Cette grêve est un galop d'essai qui préfiguer le vrai combat à venir sur les retraites. A quel âge partent nos raffineurs CGTistes?

à écrit le 11/10/2022 à 22:30
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Avec TotalEnergies, Borne nous offre là - avant les véritables troubles sociaux en devenir - un remake du paradoxe de l’âne de Buridan. Une parabole selon laquelle "un âne mourrait de faim entre deux grains de picotins placés à égale distance de lui,...

à écrit le 11/10/2022 à 21:40
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Macron au seul service du Great Reset de Schwab, voilà la conclusion d' Eric Verhaeghe du Courrier des Stratèges "D’ici là, une évidence : Macron a laissé pourrir, et, pour des raisons stratégiques que nous avons expliquées hier, l’air de ri...

à écrit le 11/10/2022 à 20:45
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Il faut TAXER les sursalaires des rentiers qui travaillent 25 heures par semaine pour 6000 euros par mois..et la fachosphere mécontente on lui envoie saint beria et les apôtres de la tcheka, ils vont te résoudre le pb avec tolérance de gauche, perso...

à écrit le 11/10/2022 à 19:45
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Macron et ses ministres font la guerre à la Russie et aux militants CGT du pétrole.

à écrit le 11/10/2022 à 15:49
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La réquisition n'est pas une solution, c'est l'aggravation des problèmes ! McKron and Co utilisent les conséquences pour des causes, pour, ensuite, nous en faire payer les effets, c'est leur ligne politique !

le 11/10/2022 à 19:13
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Mitterrand avait envoyé l'armée pour débloquer les raffineries. L'affaire a été réglée.

le 11/10/2022 à 20:46
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@marc469 Le problème est que c'est un abus de language de la part du Gvt, la verité est que les depots ne sont pas bloqués de maniere physique, c'est le personnel chargé de la distribution qui est en greve, donc les camions peuvent entrer dans les d...

à écrit le 11/10/2022 à 15:14
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Comme prévu Abracourcix aboie mais ne mord pas...

à écrit le 11/10/2022 à 14:39
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Les fondements de notre société sont foireux, cet incident n'en est qu'un exemple. Au moins, cela a le mérite de rappeler que la mobilité est un luxe.

le 11/10/2022 à 15:45
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Dans les années 70 nous avons déjà connu deux crises pétrolières aux quelles nous avons survécu grâce au slogan " nous n'avons pas de pétrole mais nous avons des idées " !!!

à écrit le 11/10/2022 à 13:55
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Il faut interdire par la loi les versements d'aides de la part des syndicats aux grévistes.

le 11/10/2022 à 15:50
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Généralement ce sont les grévistes syndiqués qui obtiennent cette aide car c'est un pourcentage de leur cotisation qui va dans une cagnotte prévue à cette effet et tous les syndicats en ont une .y compris patronaux comme ceux qui cotisent à l'UIMM ( ...

à écrit le 11/10/2022 à 13:48
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La CGT est vraiment dans tous les coups foireux..Des jaloux,des envieux et des nuisibles à l'intérêt général. Chaque entreprise est libre de gérer sa politique de dividende. D'ailleurs, les ouvriers peuvent acheter des actions avec leur intéressement...

le 11/10/2022 à 17:31
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"D'ailleurs, les ouvriers peuvent acheter des actions" Dans les grosses boites ce sont plutôt cadres qui achètent des actions rarement les ouvriers.

le 11/10/2022 à 19:16
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8 % des actions de Total sont détenus par les salariés.

le 11/10/2022 à 20:50
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@marc469 Décidement vous le faites exprès... les cadres sont aussi des salariés, donc lachose a peut etre raison !

à écrit le 11/10/2022 à 13:09
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Pour ceux qui auraient oublie comment les "evenements" en 1968 ont derapes et le depart de de Gaulle pour Baden=Baden. Il etait question a l'epoque d'envoyer les tanks. Resultat, rien. On est en France. Si le freluquet prend des mesures retorses c...

le 11/10/2022 à 19:18
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Pour ceux qui ont la mémoire courte Mitterrand a envoyé l'armée lors des grèves des raffineries.

à écrit le 11/10/2022 à 11:43
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Total, Esso etc ... Quel est l'avenir de ces extracteurs/raffineurs de produits hydrocarbures ? Rappel : D'ici à 2030, le groupe VW vendra 70% de ses volumes de 10-11M annuels en 100% électrique. Et ... 100% d'ici à 2035. Les autres constructeurs s...

le 11/10/2022 à 15:08
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Votre haine vous aveugle et contrairement aux politiques, ces entreprises préparent l'avenir en diversifiant leur sources de revenus. Elles investissent également dans l'électricité (+/-verte) et l'hydrogène

le 11/10/2022 à 15:42
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Total s'appelle désormais TotalEnergies et le chiffre d'affaires qu'il ne fera plus en pétrole il le fera en électricité ou gaz , voir hydrogène !! Quant à vos chiffres de 70% d'électrique en 2030 ils sont plus que fantaisistes , les constructeurs...

à écrit le 11/10/2022 à 11:17
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Ces blocages de carburant sont très utiles à Total qui délivre moins de carburants à prix discount, donc Total réduit le coût de son offre, EN MEME TEMPS le gouvernement les ministres des finances Bruno Lemaire et le ministre du Budget Gabriel Attal ...

à écrit le 11/10/2022 à 11:07
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On peut rappeler que Patrick Pouyanné le pdg de TotalEnergie a augmenté son salaire de 52 % en 2021, passant ainsi à 5,9 millions d'euros annuels.

le 11/10/2022 à 11:51
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Pas tout à fait exact….. C’est le contrat de travail de PP qui conduit à la rémunération que vous citez et qui doit ensuite être acceptée par le conseil d’administration !! Ça n’est donc pas lui qui s’est augmenté. Ensuite, rassurez vous, sur ces 52 ...

le 11/10/2022 à 15:20
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C'est comparable à ce que perçoit son homologue chez BP. Le problème majeur des rémunérations pharanoniques c'est surtout leur contribution à la paix sociale par l'impôt.

le 11/10/2022 à 17:37
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@ozarme " 52 millions, le fisc va passer et prélever son dû ! !" Ben heureusement il manquerait plus que ça ,mais je te rassure ,il lui en restera un peu.

à écrit le 11/10/2022 à 10:51
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Rien de nouveau sous le soleil car nous savons bien que les syndicats gouvernent ce pays depuis des décennies, d'une part. Et de l'autre, que l'inflation galopante sur l'énergie fossile provient également de la spéculation sur les prix (en générant d...

le 11/10/2022 à 14:09
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En faisant une fixation sur les syndicats vous oubliez de dire , à moins que vous l'ignorez que tous les syndicats y compris patronaux sont en cause medef en tête sans oublier les syndicats corporatistes ; médecins, agriculteurs , indépendants .... d...

le 11/10/2022 à 17:23
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J'emploie bien évidemment le terme syndicat au sens générique, ldx. Vous dites avec raison: "les dirigeants mettent en tête de leurs préoccupations leur propre carrière avant la défense de leurs adhérents". C'est parfaitement exacte, d'ailleurs si j'...

à écrit le 11/10/2022 à 9:49
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Avec le concept de "grève preventive", la CGT prend de gros risques sur son avenir. L'état laisse bien "pourrir" la situation pour que la" grogne" des usagers de la route monte au maximum et désigner ensuite la CGT comme irresponsable en prenant en o...

le 11/10/2022 à 11:08
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Indépendamment des couleurs des partis politiques dont pas un ne rachète l'autre, si vous n'avez pas encore saisis que dans ce pays les syndicats ont agit (et exercent toujours) comme de vrais fossoyeurs, il serait peut-être temps de vous instruire à...

le 11/10/2022 à 12:11
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@Raymond La paix sociale est une utopie dans la mesure où chacun défend ses intérêts. La science économique n'a rien à voir dans le processus. Nous sommes en permanence dans une affrontement politique où certains rêvent du "Grand soir", d'autres de ...

le 11/10/2022 à 13:42
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Avril 2022 Laurent Berger et Philippe Martinez, les secrétaires généraux de la CFDT et de la CGT, ont signé une tribune dans Le JDD au titre on ne peut plus clair : « Marine Le Pen, un danger pour les travailleurs. »

le 11/10/2022 à 17:33
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@Valbel89. Si!!! Les sciences économiques ont à voir. La discipline des sciences comportementales (discipline issue des sciences économiques, sociales et politiques) d'une part, et de l'autre "dans la mesure où chacun défend ses intérêts" (pour repr...

à écrit le 11/10/2022 à 9:24
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A part des menaces, le gouvernement sait-il faire autre chose ? Vite ...! Un conseil de défense! ;-)

à écrit le 11/10/2022 à 9:13
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Poutine attaque les infrastructures civiles énergétiques...et mes aires de jeux maternelles, la cgt bloque les raffineries...difficile de ne pas y voir une collusion. La cinquième colonne à l œuvre.

le 11/10/2022 à 11:37
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C'est également mon analyse. Il serait grand temps d'enquêter sérieusement et en profondeur sur les leaders syndicalistes et autres meneurs de grèves paralysantes.

à écrit le 11/10/2022 à 9:10
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Un quinquennat entier à discuter avec les syndicats, et le début d’un deuxième où certes le Président est moins enclin à discuter... et voilà où nous en sommes. Les réformes doivent se faire strictement à l’Assemblée Nationale, et les conflits entre ...

le 11/10/2022 à 10:27
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"mais il faut remettre un peu d’équilibre dans ces rapports, notamment la possibilité pour un employeur en cas de désaccord (grève d’une semaine par exemple), de se séparer de son employé! " Belle notion d'équilibre!! Le recours à la grève cesser...

le 11/10/2022 à 10:34
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Le problème, c est que ce sont les salariés qui font tourner les grosses entreprises, et que sans employés, les artisans ne gagnent pas beaucoup d'argent.... C'est pour ça que certains partis, liberaux, se battent pour remettre en cause le droit du ...

le 11/10/2022 à 13:38
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J'admire les commentateurs qui dénoncent des salariés défendant leurs croûtes ( et accessoirement celles des autres ).. tout ces gens se pensant au dessus de la mêlée car ils sont eux bien sûr supérieur.. pis viendra la dure réalité, ils finiront tra...

le 11/10/2022 à 13:45
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Dans certains pays, les avancées obtenues par les syndicats ne profitent en effet qu'à leurs seuls encartés. D'où l'utilité d'être syndiqué. Ce n'est nullement le cas en France où le fruit des négociations (ou des luttes) profite à l'ensemble de la c...

à écrit le 11/10/2022 à 8:35
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Hier soir aux infos reportage à Moscou en direct, tous les véhicules roulent sans problème, circulation très dense mais normale, reportage sur Paris rien ne marche...On nous a bassiné des mois sur des sanctions, beau résultat !

le 11/10/2022 à 9:58
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Et le litre d'essence à 0,70€ .

le 11/10/2022 à 13:23
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C'est un monde idéal à Moscou en effet, liberté d'expression, journalisme sans risque, argent gratuit pour les partis français extrèmes, président suprême bien aimé de tous, misisles des années 60 qu'on envoit sur les maternelles, d'ailleurs c'est po...

le 11/10/2022 à 14:35
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@lachose, le salaire minimum là bas est autour de 170€ / mois pour un salaire moyen à 970€, faut relativiser un peu.

le 11/10/2022 à 18:23
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@truc Je me doute que les salaires sont plus faible comme dans la plupart des pays de l'est d’où les délocalisations la bas,c'était juste une constatation.Sinon, le loyer moyen en Russie varie selon le territoire qui est immense entre 10 666,67 r...

à écrit le 11/10/2022 à 8:04
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Accord chez Esso 6,5 % de hausse de salaires la prime MACRON de 3000 € une prime de transport de 750 € , et avec ça si on continue comme cela on relance la spirale infernale et il ne faudra pas s’étonner si demain de nouvelles raffineries partent à l...

le 11/10/2022 à 9:37
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manipulation ou pas ! utilisation de mot familier en 2017 je crois. à USSELS ( ceux qui foutent le bordel ) avait occasionné de nombreux commentaires de la part des politiques !

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