Réindustrialiser sans polluer, un parcours d'obstacles pour la France

DOSSIER RÉINDUSTRIALISATION- Emmanuel Macron veut mettre le paquet sur la réindustrialisation face à la vaste offensive américaine de l'Inflation Reduction Act (IRA) du président américain Joe Biden. L'objectif est de retrouver une souveraineté industrielle en Europe après des décennies de dépendances. Mais ce virage vanté à tout va par l'exécutif risque de susciter des tensions sur le front de l'énergie, de la biodiversité, du foncier ou encore de l'emploi au sein même du pays. Surtout, il pourrait se heurter au mur des fractures européennes. Dans ces conditions, atteindre la neutralité carbone en 2050 semble très périlleux.
Grégoire Normand
Emmanuel Macron à Dunkerque le 12 mai dernier lors d'une visite d'usine.
Emmanuel Macron à Dunkerque le 12 mai dernier lors d'une visite d'usine. (Crédits : Reuters)

« La bataille pour la réindustrialisation est clé sur le plan économique, est clé sur le plan géopolitique, est clé sur le plan politique et sur l'unité de la nation ». Emmanuel Macron entend bien poursuivre l'offensive pour attirer de nouvelles usines en France. Lors d'un discours-fleuve au palais de l'Élysée le 11 mai dernier, le chef de l'État a annoncé les grands axes de la politique industrielle de l'économie française. Les associations écologiques ont d'ailleurs salué « la volonté de conjuguer les ambitions climatiques et industrielles ».

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Après l'épisode houleux des retraites, le président de la République veut redorer son blason en endossant son costume de chef de guerre d'une industrie abîmée par des décennies de délocalisations et de plans sociaux. Dès le lendemain, le chef de l'État s'est déplacé à Dunkerque, symbole de « la reconquête industrielle », selon l'Élysée en allant inaugurer la nouvelle usine de batteries ProLogium. Quelques jours plus tard encore, la Première ministre, Elisabeth Borne, est venue présenter la feuille de route de l'exécutif pour lutter contre le réchauffement climatique devant le Conseil national de la transition écologique. L'objectif affiché est de doubler la réduction des émissions de CO2 d'ici 2030.

Mais derrière cette vaste opération de communication, réindustrialiser la France sans polluer pourrait se transformer en chemin de croix.

Une désindustrialisation vertigineuse en France

En effet, la désindustrialisation vertigineuse de la France a laissé des traces profondes dans de nombreuses régions. En Europe, l'Hexagone est le pays qui a enregistré la plus grande hémorragie depuis les années 70.

« La désindustrialisation, c'est une spécificité française. Aucune autre nation occidentale, aucune, n'a connu une telle vague de délocalisations industrielles. Aucune n'a autant affaibli son industrie au cours des 50 dernières années. Nous avons divisé par deux la production industrielle en France. Nous avons détruit 2,5 millions d'emplois industriels. Nous avons fermé des milliers d'usines. Nous pensions avoir inventé le concept des très grands groupes nationaux très puissants. Sauf qu'ils ne produisaient plus de richesse sur notre territoire et qu'ils détruisaient des emplois sur notre propre territoire entraînant l'appauvrissement relatif de la France. Il n'y a pas de plus grand scandale économique en France depuis un demi-siècle », déclarait le 3 avril le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire

La part de l'industrie dans le Produit intérieur brut (PIB) est ainsi passée de 30% à 16% selon la Banque mondiale sur les cinquante dernières années. La France se retrouve désormais loin derrière l'Allemagne, mais aussi l'Italie et l'Espagne. Et la place de l'emploi industriel dans l'emploi total a également chuté lourdement passant de 23% en 1980 à 10% aujourd'hui. Cette descente dramatique s'est d'ailleurs poursuivie lorsque Emmanuel Macron était secrétaire général adjoint de l'Élysée puis ministre de l'Économie sous François Hollande avant de remporter l'élection présidentielle de 2017.

Face aux États-Unis et à la Chine, l'Europe et la France doivent changer de braquet

La succession des crises ces dernières années (pandémie, guerre en Ukraine, énergie) a provoqué un électrochoc dans les milieux économiques et financiers en Europe. En quelques mois, les institutions européennes ont compris la nécessité de moins dépendre des puissances extérieures dans certains secteurs stratégiques comme la santé ou les semi-conducteurs. « Aujourd'hui, il y a une prise de conscience des limites et même de l'impasse de la société post-industrielle », juge Olivier Lluansi, associé PwC Strategy& et ancien conseiller industrie de François Hollande à l'Élysée.

Face aux plans spectaculaires de la Chine (Made in China 2025) et des États-Unis (Inflation reduction act), l'Europe va devoir passer à la vitesse supérieure si elle ne veut pas se retrouver encore en situation de dépendance lors des prochaines crises. Depuis que Joe Biden est arrivé à la tête des États-Unis à l'automne 2020, les paquets de subventions en faveur de l'industrie verte et des relocalisations pleuvent à tel point que plusieurs industriels en Europe ont menacé de délocaliser des usines au pays de l'Oncle Sam.

L'urgence écologique pousse à la réindustrialisation

En outre, l'urgence écologique oblige tous les décideurs et les industriels à opérer un profond bouleversement des modes de production et de consommation. De l'approvisionnement à la commercialisation en passant par la conception, les industriels doivent revoir tout leur modèle. « Après des décennies de procrastination, la transition risque de se révéler abrupte », a prévenu Thomas Pellerin-Carlin, directeur du programme Europe chez I4CE (Institute for climate economics) lors d'un récent point presse. Mais cette volonté de réindustrialiser pourrait se heurter à des murs.  Récemment, le groupe Le Duff en Bretagne a jeté l'éponge pour implanter une usine de viennoiseries face à une vague de contestations locales. Cet exemple est loin d'être isolé en France. D'autres industriels ont dû renoncer à s'implanter faute de consentement des populations.

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Une énergie décarbonée, l'atout de la France mais....

La mise à l'arrêt des grands ports de commerce sur toute la planète pendant la pandémie et l'éclatement de la guerre en Ukraine ont braqué les projecteurs sur les failles d'un modèle économique basé en partie sur le pétrole et le gaz russes.

Depuis, le gouvernement français ne cesse d'insister sur la faible empreinte carbone du modèle énergétique hexagonal. « En France, l'énergie décarbonée, avec le nucléaire et les énergies renouvelables, permet de produire avec une moindre émission de CO2. Plus généralement, compte tenu de l'environnement réglementaire, relocaliser une production en France signifie moins de pollution que dans une large majorité des pays du monde », affirme Olivier Lluansi,

...cette réindustrialisation va entraîner une hausse importante de la consommation électrique

En effet, l'Europe et la France en particulier ont délocalisé une grande partie de leurs chaînes de production dans des pays où la main-d'œuvre est moins chère. Résultat, « la désindustrialisation a entraîné une déconnexion entre les lieux de production et les lieux de consommation. La France a produit des biens dans des pays où les contraintes environnementales étaient moins exigeantes », explique Thomas Gjerbine, responsable de la recherche macroéconomique au Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII) à Paris.

Le retour de certaines usines et l'implantation d'usines de technologies vertes vont limiter les émissions liées au commerce mondial de marchandises et répondre aux besoins pour la transition. Mais cette production va nécessiter une consommation accrue d'électricité pendant plusieurs décennies.

Dans de récentes projections, le gestionnaire du réseau électrique (RTE) a annoncé que la consommation globale d'énergie allait baisser, mais que celle de l'électricité allait bondir pour remplacer les énergies fossiles. Malgré la relance du nucléaire annoncée par l'exécutif, la production d'électricité pourrait s'avérer insuffisante compte tenu des besoins à venir et de l'état du parc nucléaire français. En outre, le retard accumulé par la France dans les énergies renouvelables pourrait mettre en doute les capacités de la France à assurer une production électrique souveraine. Enfin, les prix de l'électricité devraient continuer de croître, pesant de plus en plus sur les coûts de production.

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La loi industrie verte, un levier à la hauteur pour éviter les pollutions ?

Le gouvernement a fait du projet de loi industrie verte, le fer de lance de sa politique industrielle pour les quatre prochaines années. Contesté sur les retraites, Emmanuel Macron a bousculé l'agenda de la présentation de ce texte de loi à l'Élysée à la mi-mai. En conviant des ministres, élus et entrepreneurs dans la salle des fêtes du palais de l'Élysée, le chef de l'État a annoncé les grandes ambitions du projet de loi emblématique d'abord soutenu par les ministres de Bercy, Bruno Le Maire et Roland Lescure.

La loi industrie verte pourrait ainsi générer 23 milliards d'euros d'investissement et 40.000 emplois d'ici 2030 selon des calculs de Bercy. Dans l'étude d'impact du projet de loi, l'exécutif table sur la création de 1.500 à 3.000 emplois par grand projet industriel comme les usines de batteries et un milliard d'euros de chiffre d'affaires pour chaque unité de production tous les ans. À ces effets directs, peuvent s'ajouter des conséquences indirectes sur les territoires (emplois chez les prestataires et les sous-traitants, activité dans les services aux entreprises).

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L'objectif de la baisse des émissions dans l'industrie, une goutte d'eau

Sur le front écologique, le projet de loi industrie verte devrait permettre de réduire les émissions de CO2 de 41 millions de tonnes d'ici 2030, soit 6,3 millions de tonnes par an. La plus grande contribution viendrait du crédit d'impôt, soit 34,6 millions de tonnes chaque année. Viennent ensuite le bonus automobile (3,2 millions de tonnes), les outils de financement (2,1 millions de tonnes) et la réhabilitation des friches.

Cette ambition mise en avant par le gouvernement est certes une avancée dans la décarbonation de l'économie. Mais cette baisse reste une goutte d'eau au regard de l'empreinte carbone totale (-1%). En effet, l'empreinte carbone de l'Hexagone, qui prend en compte les émissions importées, s'élevait à 604 millions de tonnes équivalent CO2 selon la direction statistique du ministère de l'Écologie. Depuis 30 ans, l'empreinte carbone a baissé de 9%. Les émissions domestiques ont diminué de 27% tandis que les émissions importées ont bondi de 27%.

En parallèle, le Haut conseil pour le climat dans son rapport annuel remis en 2022 a pointé le retard de l'industrie dans la baisse des émissions par rapport aux objectifs de la stratégie nationale bas carbone (SNBC). « Le rythme annuel de décarbonation devra presque tripler sur la période 2022-2030 (-3,4 % en moyenne), par rapport à celui observé depuis 2015 (-1,2 %) », soulignent les auteurs. Outre les émissions carbone, l'étude d'impact aborde très peu les incidences du projet de loi sur la ressource en eau. Un sujet pourtant majeur à l'heure où les sécheresses se multiplient partout sur le Vieux continent.

Des tensions sur le foncier et la biodiversité

Cette réindustrialisation en apparence consensuelle risque de provoquer encore de nombreux remous. « Il demeure des points de tensions sur l'occupation du foncier et donc la biodiversité qu'il faudra regarder attentivement », déclare Olivier Lluansi. Le président de la République a expliqué que la France « a besoin de 20 à 30.000 hectares nouveaux si on veut vraiment réindustrialiser massivement » et que « l'Hexagone dispose entre 90.000 et 150.000 hectares de friches industrielles ».

Sauf que ces terrains sont loin d'être disponibles dans l'immédiat. La question de la prise en charge du coût de la dépollution fait toujours l'objet d'un bras de fer entre l'État, les collectivités et les entreprises. Sur ce point sensible, Emmanuel Macron a promis des sites clés en main en mettant sur la table un milliard d'euros via la banque des territoires. Sur les exigences du ZAN (zéro artificialisation nette) prévu dans le plan biodiversité, le gouvernement a trouvé un accord au Parlement pour exclure certains projets industriels de ce dispositif.

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La décarbonation des sites industriels, une impérieuse nécessité

L'autre grand volet de cette politique économique est la décarbonation des sites déjà en place. « Le premier défi est de verdir l'industrie existante », souligne Thomas Pellerin Callerin. Auparavant, les objectifs avant étaient assez modestes. « Les lobbies industriels étaient très contents de cette situation [..] Dorénavant, il faut un effondrement des émissions de gaz à effet de serre dans l'industrie pour parvenir aux objectifs climatiques de l'Europe », poursuit l'économiste.

Emmanuel Macron

Emmanuel Macron à l'Élysée à l'automne dernier. Crédits : Reuters.

En novembre 2022, Emmanuel Macron avait convoqué les responsables des 50 sites les plus polluants lors d'une grande réception à l'Élysée. L'objectif est de doubler la baisse des émissions carbone d'ici 2030 de ces industries. Emmanuel Macron s'est dit prêt à doubler l'enveloppe en la passant de 5 milliards d'euros à 10 milliards d'euros si les industriels multiplient leurs efforts par deux. « La décarbonation des sites existants est un levier très significatif pour réduire les émissions », souligne Thomas Grjebine. Mais ces grands sites industriels sont loin de représenter la majorité du tissu productif en France. Beaucoup de PME risquent de payer cette impérieuse transition au prix fort si elles ne sont pas accompagnées.

Des fermetures en cascade, un risque social explosif

Le verdissement de l'économie va mécaniquement entraîner des faillites et des fermetures d'usines. Dans l'automobile déjà, les fonderies spécialisées dans les moteurs thermiques ont fermé les unes après les autres depuis la pandémie en 2020. Et le phénomène risque de se propager dans bien d'autres secteurs déjà fragilisés. Ces fermetures en cascade risquent de laisser sur le carreau des milliers de salariés si le sujet de la transition professionnelle n'est pas pris à bras le corps.

Dans une récente note, les économistes du CEPII ont passé au scalpel les dégâts des plans de licenciements dans l'industrie tricolore ces 20 dernières années. Le résultat est sans appel : « ces plans sociaux se sont traduits par un fort coût individuel en matière d'emploi et de salaire ». En clair, les salariés ont payé au prix fort les délocalisations des usines à l'étranger. Les licenciements massifs peuvent également avoir des incidences à l'échelle d'une zone d'emploi. Les économistes ont remarqué que le poids des emplois temporaires et des CDD dans ces territoires est bien plus élevé après un plan social dans l'industrie. En d'autres termes, les salariés sont très loin de retrouver les conditions professionnelles et les salaires qu'ils avaient avant la fermeture de leurs usines, même des années après.

Un manque de coordination en Europe pointée du doigt

Enfin, cette politique de réindustrialisation ne pourra pas se faire sans une coopération entre les États européens. À l'été 2020, ils étaient parvenus, après d'âpres discussions, à un accord pour mettre en place un plan de relance de 750 milliards d'euros. Cet accord obtenu à l'arraché avait suscité des espoirs de réconciliation en matière de politique économique sur le Vieux continent.

Mais la guerre en Ukraine a relancé la logique de concurrence entre États. « Il y a un enjeu de compétition entre l'Europe et le reste du monde, mais aussi à l'intérieur de l'Europe. On a dû mal voir la coordination et la coopération entre pays européens », regrette Nicolas Berghmans, chercheur en politique climatique à l'Iddri.« En Europe, il y a la tentation de faire cavalier seul », abonde, Camille Deffard, cheffe du centre Énergie de l'Institut Jacques Delors. Autant dire que la réindustrialisation risque de prendre du temps.

L'industrie, responsable de 20% des émissions de CO2 en France

L'industrie joue un rôle majeur dans les émissions de CO2 dans l'Hexagone. Selon un récent calcul du CITEPA, l'industrie de manufacturière et de la construction a représenté environ 20% des émissions de CO2. Si on ajoute les émissions de l'industrie de l'énergie, ce ratio passe à 30%. Même si les courbes dessinent une baisse globale depuis 30 ans en raison notamment de la désindustrialisation, le tissu productif hexagonal occupe une place prépondérante dans les émissions de CO2.

Grégoire Normand
Commentaires 13
à écrit le 27/06/2023 à 20:21
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Sûr qu' avec un bilan à plus 600 milliards de dettes aggravé par le suivisme de deux années "covidiennes", macron pense à réindustrialiser!..

à écrit le 27/06/2023 à 13:54
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Le probleme du francois francois c'est qu'il a toujours besoin de prouver à quel point son esprit est subtil et pense à tout dans le moindre détail, il gère la complexité vous comprenez.... Sauf qu'il se plante toujours dans les choix fondamentaux ! ...

à écrit le 27/06/2023 à 9:13
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Sans polluer? Impossible! En faisant du Greenwashing...sûrement.

le 27/06/2023 à 11:51
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bientôt le bilan très attendu de la majorité relative !

à écrit le 27/06/2023 à 9:06
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Il serait souhaitable de connaitre les responsables de cette démolition de l'industrie, identifier un problème c'est souvent le résoudre.. Il est impossible de relancer une industrie avec une élite qui l'a détruite. Il faut voir les choses en face la...

à écrit le 27/06/2023 à 8:40
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Si la réindustrialisation se base sur la consommation et la publicité, on prend le mur ! ;-)

le 27/06/2023 à 16:00
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"se base sur la consommation" si ce que vous achetez est fait en France ou UE et pas en Asie, ça sera de la 'proximité'. J'ai un vieux moulin à café électrique Moulin* (y avait une usine pas loin de la scierie d'un oncle dans la Sarthe) et il fonctio...

le 28/06/2023 à 2:15
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Dans tous les cas, vous allez le prendre. Recession, inflation, chomage de masse et pour finir pauperisation. Amen.

à écrit le 27/06/2023 à 8:06
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Réindustrialiser une France dans l' UE avec le trou noir Pologne rempli de nos subventions pour essayer de garder en vie le pays 404, l' Ukraine, voilà le seul vrai challenge, ouarf! Mais puisqu' on vous dit qu' ils -les...

le 27/06/2023 à 16:04
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"les habitants de Davos" ? Quand y a un Forum économique mondial à Davos, les gens s'y déplacent pour l'occasion, aucun n'y habite, c'est une station de sports d'hiver. Vous pourriez justement critiquer le mauvais bilan des déplacements massifs sur c...

le 27/06/2023 à 20:18
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De plus l' "aut gars" ne connait pas les young leaders de davos que schwab a posté sur l' ensemble de l' occccccident décroissant!..

à écrit le 27/06/2023 à 8:02
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Pour une fois que notre ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, dit quelque chose de très intelligent, ça mérite d'être mis en exergue.

à écrit le 27/06/2023 à 7:10
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Un parcours déjà raté avec la réindustrialisation des usines les plus polluantes dont les chinois ne veulent plus, cela commence déjà à ressembler à une méga escroquerie mais qu'attendre d'une finance rance.

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