Société générale/UniCredit : une fusion n'est pas à l'ordre du jour (Bruno Le Maire)

Selon le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, "il n'y a rien sur la table à l'heure actuelle" entre Société Générale et UniCredit
Bruno Le Maire a démenti une fusion entre la banque italienne UniCredit et la Société Générale
Bruno Le Maire a démenti une fusion entre la banque italienne UniCredit et la Société Générale (Crédits : Stefano Rellandini)

Une fusion entre Société générale et UniCredit, un scénario à l'origine de rumeurs récurrentes, n'est pas à l'ordre du jour, a déclaré samedi le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire. "Il n'y a rien sur la table à l'heure actuelle", a-t-il assuré, en marge d'une réunion avec ses homologues européens à Vienne.

Le quotidien italien "MF" a relancé les spéculations le 24 août en faisant état, sans citer de sources, de négociations entre les deux banques en vue d'une possible fusion ou d'une acquisition, ce qu'aucun des deux établissements n'a alors commenté. En juin, le "Financial Times" avait également rapporté qu'UniCredit envisageait une fusion avec sa rivale française tout en ajoutant que l'instabilité politique en Italie avait retardé le projet.

Croissance interne

Interrogé samedi sur l'hypothèse d'un rapprochement, le président d'UniCredit a déclaré que le groupe italien évaluerait les différentes éventualités dans le cadre de son futur plan stratégique, l'année prochaine. "Notre stratégie actuelle est fondée sur la croissance interne", a répondu Fabrizio Saccomanni à la presse lors du forum économique Ambrosetti, sur les bords du lac de Côme. "Nous allons bâtir un nouveau plan stratégique en 2019 et nous évaluerons alors toutes les options possibles".

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 7
à écrit le 10/09/2018 à 17:45
Signaler
pas de fusion : super -

à écrit le 10/09/2018 à 0:58
Signaler
Pluralbank

à écrit le 09/09/2018 à 15:18
Signaler
Le gouvernement a raison de ne pas pousser à la roue, n'en déplaise aux régulateurs, qui font tout pour que les banques soient plus grosses pour avoir l'air plus solides. Et pour fabriquer des banques "too big to fail" qui prennent le contribuable à ...

le 09/09/2018 à 22:31
Signaler
C'est ce que prônait depuis toujours le libéralisme anglo-saxon.Jusqu'au jour ou il y a un crack et c'est les premiers à renflouer ou à nationaliser leurs fallis.....aux frais du contribuable,ça va de soi.Vous n'êtes pas encore saturé de baisse de ta...

à écrit le 09/09/2018 à 0:18
Signaler
En quoi un ministre est il compétent pour nous informer de l'avancée d'un projet de rapprochement entre deux entreprises privées?

le 09/09/2018 à 8:35
Signaler
C'est une bonne question..il est vrai qu'avec 2% la Caisse des dépôts..

à écrit le 08/09/2018 à 22:38
Signaler
En quoi cela concerne-t-il notre GRAND DESARGENTIER? La Société Générale a été privatisée, ce me semble?

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.