La microfinance s'impose de plus en plus en France comme une alternative crédible pour celles ou ceux qui souhaitent créer leur propre activité.Un concept que l'Association pour le droit à l'initiative économique (Adie), pionnière du microcrédit dans l'Hexagone, cherche à exporter en Belgique. Crée en début d'année en partenariat avec BNP Paribas Fortis et le Fonds européen d'investissement (FEI), MicroStart inaugurait vendredi sa deuxième agence pilote à Schaerbeck, dans la banlieue bruxelloise, après celle ouverte en février à Saint-Gilles.
BNP Paribas Fortis « a apporté la majeure partie des fonds propres nécessaires au démarrage du projet, ainsi qu'une ligne de crédit de 1,3 million d'euros accordée à MicroStart pour la distribution de crédit individuels ou collectifs allant de 1.000 à 10.000 euros », indique le journal l'Echo. Le quotidien économique belge précise que « l'Adie apporte son savoir faire tandis que le FEI garantie les prêts accordés à hauteur de 75% ».
L'agence de Saint-Gilles a d'ores et déjà accordé 25 microcrédits depuis le 1er mars pour un montant moyen de 3.700 euros. MicroStart, bien que n'ayant pas pour objectif d'être rentable, viserait à terme l'équilibre financier. « A l'horizon 2016-2017, l'objectif est que les intérêts perçus couvrent les charges opérationnelles sur les crédits », écrit l'Echo. Comme l'Adie en France, Microstart explique ses taux d'intérêt élevés (8,25%) par l'accompagnement dont bénéficient les emprunteurs pour lancer leur entreprise et par la nécessité de na pas dépendre uniquement de subventions.
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