La signature éléctronique : ça assure et ça rassure

Grâce à la plate-forme sur internet Universign, les courtiers d'assurance peuvent sécuriser et simplifier la souscription de contrats d'assurance en ligne.

Tout le monde y gagne. Grâce à la signature électronique, le courtier d'assurance vend plus de contrats car la souscription du contrat est immédiate. Il n'a plus besoin d'attendre la réception d'un document papier avec la signature du client envoyé par la poste. Et c'est plus économique car l'impression n'est pas nécessaire et le stockage prend moins de place. Il peut même être réalisé par la plate-forme de signature électronique.  Quant au client, il va plus vite, il obtient l'entrée en vigueur de son contrat instantanément et l'opération est sécurisée.

Simple et d'un coût limité

Présente aux Journées du courtage à Paris les 18 et 19 septembre, la société Cryptolog a créé une plate-forme sur internet baptisée "Universign". Simple d'utilisation, sans nécessiter l'installation d' un logiciel ou le paiement d'une licence, elle vend des lots de signatures électroniques de 50 jusqu'à 3000, sachant que les 5 premières signatures sont gratuites. La signature coûte donc à l'unité entre 1,50 euro et 2 euros (selon le forfait choisi).

Une fois connecté sur le site universign.fr Le client doit indiquer ses nom et prénom, son adresse e-mail et payer par carte bleue. Pour valider la signature du contrat, il reçoit un code à usage unique par SMS sur son téléphone portable. En parallèle, le client signe manuellement avec la souris de son ordinateur ou son trackpad. "Cette signature visuelle est symbolique", explique Bertrand Braux, de Cryptolog. La véritable signature est cryptographique. 

L'objectif de ce mécanisme est de permettre de garantir l'intégrité d'un document. Depuis 2000, la signature électronique a la même valeur légale qu'une signature manuscrite (loi du 13 mars 2000) et depuis 2010, la conservations sous forme numérique d'une signature manuscrite produite via un écran tactile a été reconnu par le droit français.

Quatre niveaux de sécurité

Le document signé est sous format PDF. "C'est donc un document stable, quasiment vérouillé", indique Bertrand Braux. Et la date est indiquée automatiquement par le biais d'un horodatage électronique certifié.  Cette signature électronique représente le premier niveau de sécurité sur une échelle qui en compte quatre. Elle est suffisante pour des contrats d'assurance à reconduction annuelle comme l'auto, l'habitation, la santé ou la garantie accident de la vie par exemple, car les montants restent relativement limités.

Pour de l'assurance vie-épargne dont la durée peut être très longue et le montant  très élevé, en revanche, la signature électronique de deuxième niveau est nécessaire, de la même manière par exemple que pour ouvrir un compte bancaire sur internet. Cette signature prévoit préalablement que le client scanne sa carte d'identité et que celle-ci soit vérifiée par la plate-forme (durée de validité, cohérence du nom...).

Des sites et des courtiers comme Kelassur.com ou Afiliassur Santé sont déjà utilisateurs de la technologie de Cryptolog. D'autres entreprises ou professions sont intéressées par ce type de signature. Cryptolog compte par exemple parmi ses clients l'opérateur de téléphonie SFR, un site d'achat immobilier pour le compte de particuliers Net-acheteur.com, ou Yoopala.com, un site de service de baby sitting.

 

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Commentaire 1
à écrit le 10/07/2015 à 12:07
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Merci pour ce bel article. J'apprécie le jeu de mot dans le titre. Il est vrai que la signature électronique rassure au vu de la législation française et assure (gain de temps, de productivité, bénéfice pour l'environnement, etc.). A ce titre, j'aime...

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