Ma French Bank, de la Banque Postale, sera lancée en 2019

La filiale de la Poste a dévoilé le nom de sa future banque "digitale" dont le lancement grand public, prévu au départ en 2017, est repoussé à début 2019.
Delphine Cuny
Le logo de la future banque digitale de la Banque Postale reprend le symbole de l'oiseau, celui de la Poste et sa filiale bancaire.
Le logo de la "future banque digitale" de la Banque Postale reprend le symbole de l'oiseau, celui de la Poste et sa filiale bancaire. (Crédits : DR)

Ma French Bank, "un nom audacieux, une identité de marque originale": la Banque Postale est fière du nom, révélé ce jeudi soir, de sa "future banque digitale dont l'agrément délivré par la Banque Centrale Européenne (BCE) a pris effet le 25 janvier dernier" indique la filiale de la Poste. Rémy Weber, le président du directoire de La Banque Postale, l'a dévoilé dans la journée "devant 2.500 collaborateurs du réseau" et de la banque, lors d'une convention interne.

"Après une phase de test, dès la fin de l'année 2018, auprès d'un premier cercle de clients et de collaborateurs du groupe, Ma French Bank sera proposée au grand public au printemps 2019" indique la Banque Postale dans un communiqué.

C'est un projet repoussé à maintes reprises, annoncé en 2016 pour début 2017, puis repoussé à l'automne 2018. Orange Bank aussi a dû décaler son lancement de plusieurs mois. "Tout le monde a du retard quand on lance une banque" a relevé la semaine dernière le patron de BPCE, François Pérol, qui n'a pas précisé quand débarquerait sa banque mobile Fidor en France, annoncée au départ pour 2017.

"Digitale et citoyenne, participative"

La future banque mobile reprend le symbole de l'oiseau, celui de la Poste et de sa filiale bancaire créée il y a dix ans.

"Ma French Bank sera une banque digitale et citoyenne : chacun pourra ouvrir un compte, sans conditions de ressources, très simplement depuis son mobile, mais aussi en bureau de poste" indique la Banque Postale.

Cette nouvelle banque sera aussi "connectée et participative" : elle "s'inscrira dans
le mode de vie d'une génération, celle des 18-35 ans, toujours connectée à sa
communauté, à ses pairs". Ma French Bank proposera ainsi "de nombreux services bancaires utiles et innovants, ainsi que des services non bancaires" : par exemple, elle intègrera un accès à la plateforme de financement participatif KissKissBankBank, acquise par la Banque Postale l'an dernier, permettant aux clients de "donner vie à un projet en ouvrant un appel à dons ou participer simplement au financement d'un projet qui nous tient à cœur."

Banque de plein exercice avec son propre agrément, Ma French Bank pourra proposer du crédit, différents moyens de paiement (dont le chèque à la différence de certaines néobanques comme Compte Nickel et le compte C-zam de Carrefour) et des solutions de financement.

"On est encore à une échéance assez lointaine, il y a beaucoup de fonctionnalités qui sont en cours de travail", a expliqué à l'AFP Alice Holzman, qui chapeaute la stratégie numérique du groupe et dirigera la future banque en ligne.

"On ne peut pas être la énième banque digitale sur le marché : on retrouvera le côté citoyen de la Banque Postale", a promis cette ancienne d'Orange.

Delphine Cuny

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Commentaires 22
à écrit le 17/01/2019 à 14:38
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La blague, c'est une banque délocalisée en Pologne !! Journaliste, il faut faire votre travail

le 24/02/2019 à 21:35
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Je connais pas toute la chaîne de valeur de la filiale mais il y a bien des infrastructures en France.

le 09/05/2019 à 10:17
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Bonjour, ce sont les fonctions back qui sont délocalisées (aucune com la dessus bien entendu). Cordialement.

à écrit le 10/02/2018 à 19:08
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Voyez-vous la lente destruction de notre langue française ? Comme la mer érode lentement les falaises, notre langue s'oublie peu à peu. Résistons et défendons la France.

le 14/02/2018 à 10:47
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Mon fils de 8 ans en CE2 fait 3 heures par semaine d'anglais alors qu'il devrait consacrer toute son énergie à l'apprentissage de la langue française. Ils jouent des scénettes en anglais dans lesquelles on leur demande de choisir un prénom anglo-sax...

le 14/02/2018 à 17:10
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Je suis complétement d'accord avec vous. Je réfléchie de plus en plus à la nécessité de créer une association, un mouvement de remise en avant de la langue française, qui au-delà de la langue porte des valeurs et une parole différente de la pensée ...

à écrit le 10/02/2018 à 17:47
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TOUS VEULENT CRES LEURS BANQUE POUR ATTIREZ DES CAPITAUX? EN DISANT ON VEUT VOUS AIDEZ DANS VOS PROGES? MAIS CE N EST PAS DE BANQUE QUE L ON A BESOIN ? IL Y EN TROP EN FRANCE C EST DES ENTREPRISES DE MAINS D OEUVRES AFIN QUE TOUS PUISENT VIVRE DE LE...

à écrit le 10/02/2018 à 17:30
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Bravo la Poste ! les franchouillards crachent sur les yankees tant qu'ils peuvent et ils détestent les anglais mais question franglais, ils y vont fort : Cela devrait être interdit par le gouvernement . Un établissement public '' MA FRENCH BANK'' ...

à écrit le 09/02/2018 à 13:02
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On sait depuis 1947 qu'en France nous sommes devenue sagement une colonie américaine, sinon un dom-tom commercial, qu'avec l'Euro l'on est devenue un satellite franglais de Bruxelles en se sentant obliger de copier les anglo-saxons. Déjà que les Q...

à écrit le 09/02/2018 à 11:44
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Bonjour, mon avis? Déçu. . Pour une banque citoyenne, Un nom en français serait plus adéquat.

le 09/02/2018 à 14:06
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Pourtant, ...My French découvert dans my French Bank, so chic !

à écrit le 09/02/2018 à 10:54
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Le mot France disparait des entreprises publiques pour être vendu a la découpe et l'on retrouve son anglicisme qui la fait disparaitre une deuxième fois, après, on fait disparaitre la langue française! Et.. anglo-saxons et les USA auront gagné la gue...

à écrit le 09/02/2018 à 10:39
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A force de " Mee-Too " banques, on se dirige tout droit vers des fusions futures, et des pertes d'emploi! Indirectement le client inintéressant ( celui qui n'a pas besoin de prêts, ou qui n'investit pas dans les fonds propre de sa banque ) pour les ...

à écrit le 09/02/2018 à 9:56
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Hello, my name is Martine. Martine de Cavaillon. I work maintenant pour la french bank. Our company est dans un monde qui change. L'international est notre next challenge et tout le bureau va s'y consacrer almost full time jusqu'au closing les saturd...

le 09/02/2018 à 11:33
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Vraiment n'importe quoi. Vous n'avez pas peur du ridicule en vous exprimant ainsi.

à écrit le 09/02/2018 à 9:52
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Un nom aussi ridicule pour un organisme national c'est vraiment une honte. C'est se moquer de la France. Autant dissoudre cette Banque postale plombée de dettes tout de suite...

le 09/02/2018 à 20:26
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Il faut ajouter au CV très étoffé de Philippe Wahl, PDG de la banque postale, son appartenance à la French American Fondation. Ceci explique peut être son gout pour le franglais ....

à écrit le 09/02/2018 à 9:43
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La poste aussi ? Déjà que la SNCF avait franchi le pas avec son nouveau nom bourré de personnalité : Oui. France Télécom s'est hatée de renommer toutes ses entités en Orange. GDF en Engie. Manque plus qu'EDF (Nucleoo ? Weareenergy ? Greenatom ?)

à écrit le 08/02/2018 à 22:55
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Il faudra surtout éviter SWIFT. Pour cause de piratages... ;-)

à écrit le 08/02/2018 à 20:31
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Ma French Bank. Avec internet, La Poste avait déjà perdu beaucoup de lettres. La Banque Postale, elle, a carrément perdu sa langue.

le 08/02/2018 à 21:59
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C'est une langue régionale, un vieux patois

le 09/02/2018 à 9:05
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Au contraire, La Poste est novatrice, car elle a compris que ce pidgin franco-anglais est très tendance ; comme OuiGo pour SNCF. C'est la sous-langue dans laquelle on forme nos élites ; un article du Monde raillait récemment le mauvais anglais souven...

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