En plein débat sur la manière de réduire l'impact environnemental du transport aérien, Airbus a présenté le 21 septembre dernier trois concepts d'avion à hydrogène en promettant un avion d'au moins 100 places totalement décarboné d'ici à 2035. Ce projet entre en rupture complète avec l'innovation incrémentale des dernières décennies et pose un certains nombre de défis qui ont fait l'objet d'un débat à l'occasion du ParisAirForum, organisé par La Tribune.
Le stockage
"Pour l'avion à hydrogène, le stockage est le premier sujet, estime Jean-Brice Dumont, vice-président en charge de l'ingénierie chez Airbus et président du Corac. La technologie retenue est celle d'un réservoir à double peau qui permet d'isoler assez parfaitement l'hydrogène et de le garder à une température très froide pendant une longue durée. L'hydrogène est beaucoup plus léger que le kérosène mais est trois à quatre fois plus volumineux, y compris dans sa phase liquide. Ce qui nous amène à envisager des réservoir plus gros."
Au-delà des réservoirs adaptés de l'avion, la problématique de stockage de l'hydrogène se pose aussi pour les aéroports.
"Sur un aéroport régional, si l'on considère que dans un premier temps il y aura 10 à 15% de la flotte qui va circuler sur ce...
Des gens sont morts il n'y a pas longtemps dans un ascenseur, pourtant le moyen de transport le plus sûr au monde et lui aussi éprouvé. Les verrous technos sont nombreux, tant mieux, cela nous donne du travail collectivement !