Dix aéroports visés par de nouvelles alertes à la bombe

Quatre aéroports ont été évacués : Bordeaux, Bâle-Mulhouse, Tarbes et Pau. Rien que la semaine dernière, près de 70 fausses alertes à la bombe avaient visé des aéroports en France.
(Photo d'illustration).
(Photo d'illustration). (Crédits : Christian Hartmann)

Dix aéroports ont été visés, ce jeudi 26 octobre, par des alertes à la bombe. Cinq ont été évacués, indique une source aéroportuaire. Les aéroports de Bordeaux, Bâle-Mulhouse, Tarbes, Bergerac et Pau sont concernés. Les alertes ont toutes été levées mis à part à Pau. D'autres aéroports ont également reçu des alertes à la bombe mais n'ont pas été évacués. Il s'agit de Lyon Saint-Exupéry, Lyon-Bron, Marseille, Biarritz et Saint-Denis de la Réunion.

Malgré ces alertes, les perturbations des activités aériennes semblent réduites, selon le tableau de bord en ligne de la Direction générale de l'Aviation civile (DGAC). Celui-ci a toutefois relevé des retards d'une heure et demie au départ de Bâle-Mulhouse. La plateforme franco-suisse a confirmé sur X (ex-Twitter) que l'aérogare avait été évacuée et les mouvements d'avions « temporairement suspendus » en raison d'une alerte à la bombe. Elle avait déjà été évacuée mardi, tout comme trois autres aéroports français, dont Bordeaux.

Ces alertes se sont multipliées depuis l'assassinat le 13 octobre de l'enseignant Dominique Bernard dans son lycée à Arras (Pas-de-Calais) par un jeune fiché pour radicalisation islamiste. La France avait dès lors relevé au niveau maximum le niveau d'alerte du plan Vigipirate contre les attentats.

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Près de 70 fausses alertes à la bombe

La semaine dernière, près de 70 fausses alertes à la bombe ont visé des aéroports français, envoyées depuis « quasiment toujours la même adresse email située en Suisse », avait indiqué dimanche le ministre français des Transports, Clément Beaune. Au total, « plus de 60 enquêtes, tous lieux confondus, ont été lancées », avait-il détaillé.

« Les petits malins ou les petits plaisantins qui se livrent à ce genre de jeux, sont en fait de gros abrutis ou de gros délinquants et nous ne laisserons rien passer », s'était indigné vendredi dernier Clément Beaune, lors d'une conférence de presse.

Concernant leur motivation, « il peut y avoir un mélange entre des gens qui font des mauvaises blagues, qui veulent faire peur pour de vrai, et parfois aussi une sorte de compétition dans la bêtise entre des hackers », a suggéré dimanche dernier le ministre des Transports au micro de l'émission Questions politiques (France inter, France TV, Le Monde).. Dans tous les cas, faire des fausses alertes est « extrêmement dangereux », car cela mobilise les forces de sécurité « pendant plusieurs heures » et oblige à une évacuation dans certains cas de sorte que « les gens se rassemblent à l'extérieur ce qui est aussi un problème de sécurité », a rappelé le ministre.

Outre les aéroports, certains établissements publics ont été visés. Le château de Versailles a ainsi été évacué à maintes reprises en une dizaine de jours. Un suspect avait néanmoins été interpellé vendredi pour l'unique alerte émise par téléphone concernant le château, les autres ayant été postées sur un site internet gouvernemental, selon des sources policières.

(Avec AFP)

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Commentaires 2
à écrit le 27/10/2023 à 8:28
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Ensuite publier le déroulement des enquêtes dans les médias de masse est de la bêtise pure.

à écrit le 27/10/2023 à 0:27
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Mais concrètement, quelle proportion d'auteur(e)s de fausses alertes se fait prendre ? et dans ce cas, que risque-t-il ? (ou elle)

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