La Grèce est proche de monter à bord des frégates de défense et d'intervention (FDI) de Naval Group (trois navires pour trois milliards d'euros) et de s'offrir six nouveaux Rafale de Dassault Aviation (1 milliard). Après 13 heures de débat, le projet de loi du ministère de la Défense grec intitulé "Pour le renforcement du bouclier de défense du pays" a obtenu mardi une large majorité au Parlement. Ce projet de loi doit encore passer devant la cour des comptes grecque avant la signature des contrats prévue entre la mi-mars et la mi-avril avec Naval Group et Dassault Aviation. Sauf accident majeur, la Grèce va conclure dans les prochaines semaines avec la France un nouvel accord majeur dans le domaine de l'armement.
24 Rafale au total ?
La Grèce, qui possède déjà 85 F-16 en cours de modernisation (version Viper), aura 24 Rafale dans sa flotte d'avions de combat une fois que les six appareils seront livrés en 2024 par Dassault Aviation. Soit plus qu'un escadron composé en général de 18 avions de combat. Athènes va-t-elle commander douze autres Rafale pour former un deuxième escadron ? A suivre. En tout cas, l'armée de l'air grecque veut également acquérir 40 appareils supplémentaires d'ici à 2035, selon le ministre de la Défense grec, Nikólaos Panayotópoulos. Athènes se dirige très probablement vers une commande toute ou partie de F-35 de Lockheed Martin sur ces 40 appareils.
La Grèce va également acheter trois FDI (plus une en option) à Naval Group, qui a déjà sélectionné 50 sociétés grecques pour travailler sur le programme. Le montant du retour industriel en Grèce est évalué par le ministère grec à 400 millions d'euros. Elle seront équipées d'un lot de torpilles légères MU90 fabriquées par le consortium franco-italien EuroTorp (Naval Group, Thales et Leonardo). Ces frégates doivent être construites en France à Lorient pour être livrées à la marine grecque en 2025 et 2026.
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