Rafale, frégates FDI : la Grèce tient ses promesses, le Parlement approuve les achats

Le Parlement grec a approuvé l'acquisition de trois frégates de défense et d'intervention et de six Rafale pour une valeur de 4 milliards d'euros.
Michel Cabirol
Le projet de loi du ministère de la Défense grec intitulé Pour le renforcement du bouclier de défense du pays a obtenu une large majorité au Parlement.
Le projet de loi du ministère de la Défense grec intitulé "Pour le renforcement du bouclier de défense du pays" a obtenu une large majorité au Parlement. (Crédits : Naval Group)

La Grèce est proche de monter à bord des frégates de défense et d'intervention (FDI) de Naval Group (trois navires pour trois milliards d'euros) et de s'offrir six nouveaux Rafale de Dassault Aviation (1 milliard). Après 13 heures de débat, le projet de loi du ministère de la Défense grec intitulé "Pour le renforcement du bouclier de défense du pays" a obtenu mardi une large majorité au Parlement. Ce projet de loi doit encore passer devant la cour des comptes grecque avant la signature des contrats prévue entre la mi-mars et la mi-avril avec Naval Group et Dassault Aviation. Sauf accident majeur, la Grèce va conclure dans les prochaines semaines avec la France un nouvel accord majeur dans le domaine de l'armement.

24 Rafale au total ?

La Grèce, qui possède déjà 85 F-16 en cours de modernisation (version Viper), aura 24 Rafale dans sa flotte d'avions de combat une fois que les six appareils seront livrés en 2024 par Dassault Aviation. Soit plus qu'un escadron composé en général de 18 avions de combat. Athènes va-t-elle commander douze autres Rafale pour former un deuxième escadron ? A suivre. En tout cas, l'armée de l'air grecque veut également acquérir 40 appareils supplémentaires d'ici à 2035, selon le ministre de la Défense grec, Nikólaos Panayotópoulos. Athènes se dirige très probablement vers une commande toute ou partie de F-35 de Lockheed Martin sur ces 40 appareils.

La Grèce va également acheter trois FDI (plus une en option) à Naval Group, qui a déjà sélectionné 50 sociétés grecques pour travailler sur le programme. Le montant du retour industriel en Grèce est évalué par le ministère grec à 400 millions d'euros. Elle seront équipées d'un lot de torpilles légères MU90 fabriquées par le consortium franco-italien EuroTorp (Naval Group, Thales et Leonardo). Ces frégates doivent être construites en France à Lorient pour être livrées à la marine grecque en 2025 et 2026.

Michel Cabirol

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Commentaires 3
à écrit le 17/02/2022 à 8:15
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Bien évidemment. La Grèce peut compter sur qui en dehors de la France ? L'Allemagne et tous ses états satellites qui vont s'écraser devant Erdoğan ? Les Américains qui tolèrent l'occupation d'un état européen parce qu'il est fait par un autre membre ...

à écrit le 16/02/2022 à 16:41
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Il est normal qu'un pays de la zone euro achète européen. Il est anormal que des pays touchant des aides de l'Europe achètent hors de la zone euro.

à écrit le 16/02/2022 à 13:24
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Normal que la grèce tienne parole, la France a été un des rares pays à la soutenir quand elle était à l'agonie financière

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