Plan de redressement avalisé pour Lacroix

Aucun des candidats au rachat de la maison de couture n'a apporté de garanties financières. Le tribunal de commerce décide d'un plan de redressement avec 100 suppressions de postes.

La maison Christian Lacroix voit son plan de redressement avalisé ce mardi par le tribunal de commerce de Paris. En effet, les candidats à la reprise de la maison de couture, le cheikh émirati Hassan ben Ali al-Naimi et le cabinet Bernard Krief Consulting (BKC), n'ont pas apporté jeudi dernier les garanties financières à leurs propositions.

Le plan de redressement était proposé par les propriétaires de la société Christian Lacroix, le groupe américain Falic. Ce dernier prévoit de payer les créanciers grâce aux licences de la maison de couture et de supprimer la quasi-totalité des emplois et, de ce fait, entraîner la disparition de la couture et du prêt-à-porter.

Ce plan prévoit la suppression de cent postes, une dizaine serait conservée.

Cependant, des candidats à la reprise peuvent encore faire des offres et négocier avec le groupe Falic, même après la décision judiciaire de ce mardi. On pense à BKC qui a dénoncé hier la décision du tribunal menaçant de disparition le savoir-faire humain de la maison de couture.  Mais il faudra trouver un autre montage. Son associé des Emirats n'a finalement pu donner les garanties financières nécessaires (on comprend mieux pourquoi aujourd'hui avec la crise de Dubaï).

Le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, "ne perd pas espoir" pour la maison Christian Lacroix, qui doit ainsi se séparer de 90% de son effectif et renoncer à la haute couture, et affirme se "mobiliser pour tenter de favoriser une issue positive", dans un communiqué mardi.

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