Première lézarde officielle au sein de l'actionnariat familial d'Hermès face à LVMH

Nicolas Puech, actionnaire d'Hermès, se dit ouvert à une coopération avec LVMH et critique la création d'un holding familial de contrôle.
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Nicolas Puech, actionnaire d'Hermès, se dit ouvert à une coopération avec LVMH dans un entretien publié par le Journal du Dimanche. Les deux groupes se livrent une guerre de tranchées depuis l'irruption de LVMH au capital d'Hermès. Le leader mondial du luxe détient une participation de 20% dans le sellier de la rue Saint-Honoré.

A la question "seriez-vous favorable, dans l'immédiat, à une coopération entre Hermès et LVMH", Nicolas Puech répond: "seulement si c'est à l'avantage de notre maison et qu'elle garde son libre-arbitre".

Il se prononce contre la constitution d'une holding familiale pour contrer LVMH et souligne qu'il n'est pas isolé dans sa famille sur cette position. "J'ai dit à ma famille qu'enfermer nos actions dans une holding présenterait l'inconvénient majeur de priver les actionnaires familiaux de leur pouvoir individuel de contrôle sur la gestion. La liberté de chacun est le meilleur garant de notre unité à long terme", explique Nicolas Puech.

Patrick Thomas, gérant d'Hermès, a déclaré début mars que son groupe n'avait aucun contact avec LVMH. "Les synergies avec LVMH ne nous intéressent pas", a-t-il dit lors de la conférence de presse de présentation des résultats annuels, en réponse aux offres de collaboration faites par Bernard Arnault, en février.

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