Malgré l'accord avec Magna, Berlin cherche encore des repreneurs pour Opel

Malgré l'accord préliminaire signé avec le canadien Magna associé à des capitaux russes, le gouvernement allemand continue de discuter avec des candidats éventuels à un investissement dans Opel.

Opel va-t-il bien finir dans l'escarcelle du canadien Magna et de ses associés russes ? Le gouvernement allemand continue de discuter avec des candidats éventuels à un investissement dans Opel dont les identités n'ont pas été rendues publiques, vient de déclarer le ministre de l'Economie, Karl-Theodor zu Guttenberg. Berlin a conclu le mois dernier un accord préliminaire avec le canadien Magna, associé à des capitaux russes, en vue d'une reprise d'Opel , la filiale locale du groupe américain General Motors (GM), mais les autorités ont souligné depuis à plusieurs reprises que rien n'avait été finalisé.

"Nous restons en contact avec d'autres investisseurs", a déclaré Guttenberg lors d'une conférence de presse organisée avec le ministre britannique des Entreprises. "Il y a BAIC (Bejing Automotive Industry Holding Corp), par exemple, mais également d'autres que je ne citerai pas ici." Et d'ajouter que l'italien Fiat  gardait Opel dans son collimateur. Des déclarations qui viennent appuyer celles de Roland Berger, consultant allemand qui siège au conseil d'administration de Fiat et qui a été chargé par GM de trouver un investisseur pour la reprise d' Opel, a déclaré au Corriere della Sera, selon lesquelles Fiat n'avait pas jeté l'éponge. "Le projet industriel de Fiat est le meilleur et le plus attrayant parce qu'il aurait permis de créer un groupe mondial avec des racines européennes", a-t-il dit. "Nous n'avons pas dit notre dernier mot."

Peter Mandelson, Ministre britannique de l'industrie et des entreprises, a confirmé que Londres était prêt à fournir un soutien financier à un plan de sauvetage d'Opel afin de garantir la survie de Vauxhall, sa filiale britannique, mais il n'a pas détaillé ce projet. Vauxhall emploie 5.000 salariés sur plusieurs sites, l'un à Luton, au nord de Londres, l'autre à Ellesmere Port dans le nord-ouest de l'Angleterre. Les syndicats britanniques ont accusé le gouvernement britannique d'avoir laissé le destin de Vauxhall se jouer à Berlin et de ne pas en faire suffisamment pour sauvegarder l'emploi en Grande-Bretagne.

Magna souhaite supprimer 11.600 emplois en Europe, rapporte jeudi Die Welt. Un responsable politique allemand avait auparavant parlé de 10.000 postes.

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Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Fiat va certainement prendre un petit ticket gratuit contre la fourniture technique du moteur et de l'architecture pour Opel et le Russe associé. Garantie industrielle indispensable face au canadien jugé bien faible devant l'enjeu et les élections al...

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