Plus que deux repreneurs pour Opel

Aux trois offres déposées lundi pour reprendre le constructeur allemand, seules celles de l'équipementier Magna et de la holding RHJ ont été retenues. Les discussions se poursuivent donc pour ces derniers avec la maison-mère General Motors. Le troisième candidat au rachat, le chinois BAIC, a, lui, été exclu de la course.

Les discussions autour du rachat d'Opel se précisent. La maison-mère General Motors (GM) a indiqué ce jeudi dans un communiqué qu'elle poursuivait les négociations avec l'équipementier canadien Magna et la holding belge RHJ. En revanche, le chinois BAIC, le troisième repreneur potentiel à avoir déposé lundi une offre sur Opel, est désormais hors course.

"Nous avons décidé de continuer des discussions approfondies avec Magna et RHJ pour assurer l'avenir d'Opel", explique John Smith, négociateur en chef de GM dans le dossier Opel, cité dans le communiqué. Le responsable a par ailleurs qualifié de "bonnes et réfléchies" les discussions avec le gouvernement allemand, qui doit délivrer les garanties financières indispensables à une transaction concernant Opel.

Mercredi, Berlin a clairement affiché sa préférence pour Magna, associé pour son offre à la banque publique russe Sberbank. Le groupe avait déjà signé fin mai une lettre d'intention avec GM mais sans parvenir à finaliser la transaction. Du côté des salariés, Magna a aussi la préférence. Le puissant syndicat IG Metall s'est ainsi déclaré ce jeudi contre une vente d'Opel à RHJ, estimant que la holding belge était intéressée uniquement par des profits à court terme. 

 


 

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