Un candidat français surprise à la reprise d'Heuliez

Le groupe industriel français Baelen Gaillard Industries (BGI) veut qu'Heuliez demeure un simple sous-traitant spécialisé "dans la fourniture d'équipements pour voitures électriques".

Le groupe industriel français Baelen Gaillard Industries (BGI) a annoncé samedi sa candidature à la reprise des activités historiques d'Heuliez, l'équipementier automobile placé la veille en redressement judiciaire. Heuliez, toujours à la recherche d'un repreneur pour assurer sa survie, a été placé vendredi en redressement judiciaire avec une période d'observation de six mois.

Un groupe financier anglo-malaisien, Delamore and Owl, a proposé une reprise globale pour 25 millions d'euros. BGI s'est fait connaître samedi et un groupe industriel allemand est aussi sur les rangs, selon les syndicats d'Heuliez. BGI propose "de rebâtir Heuliez autour de son coeur de métiers historiques (emboutissage, ferrage, assemblage et carrosserie, ndlr) tout en développant ses activités sur les marchés automobile mais aussi ferroviaire, aéronautique, agricole et industriel".

Le groupe veut qu'Heuliez demeure un simple sous-traitant spécialisé "dans la fourniture d'équipements pour voitures électriques". "La production des véhicules serait elle-même reprise par un autre groupe industriel, dont l'offre est complémentaire de celle de Baelen Gaillard Industries", ajoute-t-il.

Baelen Gaillard Industries est un groupe indépendant et familial créé en 2003 par un financier et un industriel, François de Gaillard, ancien président de l'équipementier automobile Webasto Europe et qui a déjà occupé des postes à responsabilité chez Heuliez. Heuliez avait déjà été placé en redressement judiciaire il y a près d'un an, avant d'en sortir en raison d'un projet de reprise par le groupe Bernard Krief Consulting (BKC), désigné par le tribunal de commerce. Ce dernier n'a jamais apporté les 15 millions d'euros promis. L'Etat a promis 10 millions d'euros via le Fonds stratégique d'investissement (FSI) et la région Poitou-Charentes s'est engagée à hauteur de cinq millions d'euros dans le cadre d'un pacte d'actionnaires.

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Commentaires 6
à écrit le 24/05/2010 à 7:02
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Comme les autres industries ....

à écrit le 24/05/2010 à 6:31
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Ou sont les compétences expertes d'Oséo, seraient elles anémiées ou purement inexistantes ? seraient elles de l'ordredu "cinéma", des comédiens experts en jeux de rôles, mais rien de plus ? et puis ils sont tellement étranges ces mélanges des genres,...

à écrit le 24/05/2010 à 6:25
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Le drame d'Heulliez, c'est que les groupes automobiles (Renault-PSA et autres) qui l'on bien préssuré pendant des décennies, aujourd'hui se défausse totalement d'une pointure de la conception et du savoir faire automobile, et d'un bureau d'étude cert...

à écrit le 24/05/2010 à 5:44
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bah!période d'observation de 6 mois...veut dire mise à la casse au bout de 6 mois..;cette affaire me rappelle Voxan(motos)dommage pour les contribuables de Charentes Poitou,qui ont mis au pot,grâce à Segolene....triste pour les salariés,mais ainsi va...

à écrit le 24/05/2010 à 5:33
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L'administrateur judiciaire présentera-t'il une requête auprès du Tribunal de Commerce afin que Bernard Krief Consulting soit contraint au comblement du passif pour défaillance sur engagements pris depuis son entrée au capital ? Sans un message fort ...

à écrit le 22/05/2010 à 17:12
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Le fameux groupe Baelen Gaillard Industries (BGI) ne publie pas ses comptes sociaux, UN illusioniste DE PLUS dans un MAUVAIS et FUMEUX jeux de role, peut etre un comedien mégalo de plus en mal de "paraitre" TOUT SIMPLEMENT

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