Fiat Chrysler n'a reçu "aucune offre" du Chinois Great Wall Motors

Le patron de Fiat Chrysler (FCA), Sergio Marchionne, a assuré samedi que le constructeur italo-américain n'avait reçu "aucune offre" après les marques d'intérêt manifestées par le groupe chinois Great Wall.

Le patron de Fiat Chrysler (FCA), Sergio Marchionne, a assuré samedi que le constructeur italo-américain n'avait reçu "aucune offre" après les marques d'intérêt manifestées par le groupe chinois Great Wall.

"FCA n'a aucune offre sur la table et n'a été approché par personne", a déclaré Sergio Marchionne a des journalistes en marge des essais du Grand Prix de Formule 1 de Monza. "Nous l'avons dit clairement et publiquement dans un communiqué de presse et nous le confirmons", a ajouté le dirigeant dont les propos sont rapportés par l'agence Radiocor.

Great Wall Motors en embuscade?

Le groupe automobile chinois Great Wall Motor avait déclaré il y deux semaines avoir des vues sur Fiat Chrysler, avant de demander la suspension de son titre sur les Bourses de Hong Kong et de Shanghai, le temps de "clarifier" la situation. Spécialiste des 4x4 urbains, Great Wall avait ensuite assuré dans un communiqué n'avoir "pas contacté les dirigeants de FCA ni engagé de négociations avec eux".

Le site spécialisé Automotive News avait fait état quelques jours plus tôt d'une offre d'acquisition transmise par un groupe automobile chinois "bien connu", mais non nommé.

Jeep - une marque bien connue en Chine - serait une prise de choix pour Great Wall, qui cherche à monter en gamme dans les 4x4 urbains et à s'implanter sur le marché nord-américain tandis que FCA se trouve fragilisé par l'effritement de ses ventes aux Etats-Unis.

Pas de scission d'Alfa-Romeo et de Maserati

Le groupe FCA, contrôlé par la famille italienne des Agnelli, vend actuellement 4,5 millions de voitures par an dans le monde sous les marques, Fiat, Chrysler, Jeep, Dodge, RAM, Alfa-Romeo et Maserati. Concernant ces deux dernières marques, Marchionne a démenti tout projet de scission.

"En l'état actuel des choses, il est presque impossible, si ce n'est complètement impossible, d'envisager une scission de Alfa et Maserati, qui sont deux réalités fondamentalement immatures", a-t-il déclaré. "Une vente des deux marques pourra être envisagée lorsque qu'elles "auront des muscles suffisants pour rester debout, lorsqu'elles généreront de l'argent de façon importante toutes seules (...)"Si une option existe, elle se fera sûrement après moi, après que je sois parti", a poursuivi le dirigeant italo-canadien, qui doit quitter ses fonctions en avril 2019.

Selon de récentes information de presse, le groupe FCA souhaiterait se séparer de son pôle haut de gamme composé de Alfa Romeo et de Maserati, une branche valorisée autour de 7 milliards d'euros.

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