Île-de-France Business avec La Tribune: Parkings, toutes les nouveautés en IDF-26/04
Le nombre de véhicules est en baisse dans la métropole du Grand Paris. Sur les 3 millions immatriculés au 1er janvier 2021, 2,6 millions sont des voitures, 360.000 des véhicules utilitaires légers (VUL) et 51.800 des poids lourds, des bus et des autocars. Autant, le nombres de voitures électriques a bondi de 7.000 en 2020 ; autant, le nombre de voitures thermiques et de VUL chute, chaque année, de 6.800 depuis 2018.
"Le modèle économique n'est plus le même qu'il y a 40 ans"
Invitée le 26 avril de BFM Île-de-France et de La Tribune dans la séquence "Île-de-France Business" de l'émission "Bonsoir l'Île-de-France", la directrice générale des parkings Saemes confirme les conclusions de cette étude de l'Atelier parisien d'urbanisme (APUR) sur l'évolution et les tendances de renouvellement du parc automobile dans la métropole du Grand Paris.
"Après des années de tout-voiture, nous assistons à une vraie rupture liée aux politiques de protection de l'environnement et de la santé des citoyens", déclare Ghislaine Geffroy.
"Le citoyen-lambda a pris conscience qu'il y avait autre chose que la voiture thermique", ajoute-t-elle.
A la tête d'une société d'économie mixte qui gère en sous-sol comme en surface des places de stationnement, et dont la ville de Paris est l'actionnaire majoritaire, Ghislaine Geoffroy admet que "le modèle économique n'est plus le même qu'il y a quarante ans". Par exemple, il y a dix-quinze ans, personne ne parlait de voiture électrique, alors qu'aujourd'hui, c'est la voiture la plus achetée.
3 offres de recharge électrique proposées
La directrice générale de Saemes "s'adapte" donc à cette nouvelle donne. Sous la place de la Madeleine, elle vient ainsi d'ouvrir, en partenariat avec TotalEnergies, un parking de près de 1.000 places, dont la moitié sont équipées de bornes de recharges électriques.
L'obligation légale est de 5%, mais nous sommes largement au-dessus. Nous couvrons tous nos parkings avec un taux d'équipement qui avoisine les 20, 30 voire 50%", assure Ghislaine Geffroy.
Trois offres sont ainsi proposées: de la recharge lente pour quelques heures ou la nuit, de la recharge un peu plus rapide le temps de faire quelques courses, ou de la recharge "ultra-rapide" où l'automobiliste "vient comme il remplit son réservoir".
"Le prix n'est évidemment pas le même et dépend aussi bien du prix de l'électricité - une variable que l'on maîtrise moins en ce moment - que du coût d'amortissement des équipements mis en place", poursuit la directrice générale de Saemes.
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