Syngenta a annoncé ce mercredi des résultats annuels supérieurs aux attentes. Le résultat d'exploitation s'est maintenu à 1,97 milliard de dollars, tandis que le résultat net a reculé de 1% à 1,39 milliard de dollars (1,02 milliard d'euros).
Cependant, le consensus des analystes interrogés par Reuters tablait en moyenne sur un chiffre d'affaires de 11,43 milliards de dollars. Ils s?attendaient également à un bénéfice net de 1,28 milliard de dollars.
Le chiffre d'affaires s'est monté à 11,64 milliards de dollars en 2010, en hausse de 4% à taux de change constant. Le groupe agrochimique a notamment bénéficié d'une hausse des volumes au second semestre. "La forte croissance en volume amorcée au deuxième trimestre de 2010 a plus que compensé l'impact de la baisse des prix des produits de protection des cultures et démontré la hausse constante de la demande dans notre secteur", a déclaré le directeur général Mike Mack, dans un communiqué.
Dans la division protection des cultures, qui génère plus des trois quarts du chiffre d'affaires du groupe, les ventes ont augmenté de 3% à taux de change constant. Il totalise ainsi 8,8 milliards de dollars. La division semences a, de son côté, enregistré une hausse de 8% de ses ventes, à 2,8 milliards de dollars.
En termes de perspectives, Syngenta se montre confiant pour 2011. Le groupe table sur une évolution positive des ventes. Le groupe entend gagner chaque année une part de marché de 0,5% en moyenne au cours des cinq prochaines années. Il vise en outre une marge d'Ebitda consolidée de l'ordre de 22-24% en 2015. Lors de son assemblée générale, le groupe proposera un dividende de 7 francs par action.
Syngenta projette également de racheter des actions pour 200 millions de dollars. Le groupe précise que cela "se traduirait par un retour total de cash d'environ 850 millions en 2011", précise-t-il. En 2010, le groupe agrochimique a reversé 723 millions de dollars à ses actionnaires par le biais de dividendes et de rachats d'actions.
L'action Syngenta s'est appréciée de plus de 30% depuis l'été sur fond de hausse des cours des matières premières agricoles. Ces augmentations ont fait suite à une série d'incidents climatiques tels que les incendies en Russie.
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