Total attend une décision sur les EPR d'Abou Dhabi au deuxième semestre

Le groupe pétrolier français se partagerait avec GDF Suez 49% des deux premiers réacteurs EPR qu'ils proposent de construire à Abou Dhabi. Une décision est attendue au deuxième semestre.

Total saura au cours du second trimestre s'il a été retenu pour la construction de deux premières centrales nucléaires de nouvelle génération EPR à Abou Dhabi, a indiqué ce jeudi Jean-Jacques Mosconi, directeur "stratégie et intelligence économique" du groupe français lors d'un sommet sur l'énergie organisé par Reuters. Le groupe est candidat aux côtés de GDF Suez, avec qui il se partagera en cas de succès 49% des deux réacteurs. La majorité reviendrait à la compagnie nationale d'électricité.

"A ma connaissance, EDF est censé apporter une assistance technique (...), les deux actionnaires après la compagnie nationale seront GDF Suez et Total", a-t-il expliqué, refusant cependant de préciser la répartition des 49% détenus par les deux groupes français. Une source proche de l'Elysée avait annoncé le 25 mai qu'EDF rejoindrait le consortium afin de renforcer les chances de victoire française.

Les Emirats arabes unis, qui envisagent la construction d'un nombre de centrales nucléaires compris entre 12 et 16, doivent accorder cette année un premier contrat également convoité par les américains General Electric (GE) et Westinghouse Electric ( filiale du japonais Toshiba Corp), ainsi que par le coréen Korea Electric Power Corporation. L'ensemble du programme représente un potentiel de 40 milliards de dollars.

Par ailleurs, Total espère que le gouvernement irakien attribuera des contrats pétroliers d'ici 2 à 3 mois. Le vice-président irakien Adil Abd al-Mahdi a déclaré le 15 avril que le Français avait une grande chance de remporter de bons contrats dans son pays. Ce dernier détient les troisièmes plus importantes réserves d'or noir au monde et cherche des partenaires étrangers pour moderniser ses infrastructures et pour augmenter sa production.

Le groupe français et l'Américain Chevron ont été invités à proposer une alternative commune au Norvégien StatoilHydro en vue d'exploiter un gisement de pétrole de six milliards de barils à Nahr Bin Oumar, dans le sud de l'Irak. Une décision devrait donc être prise au cours des deux à trois prochains mois "non seulement sur Bin Oumar mais aussi sur les champs ouverts à des offres", a déclaré Jean-Jacques Mosconi.

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