L'avenir des raffineries préoccupe l'industrie pétrolière

La secrétaire générale d'Europia, l'organisation porte-parole de l'industrie européenne du raffinage-distribution, souligne dans le dernier BIP, Bulletin de l'Industrie Pétrolière, la situation " très critique " du raffinage européen.

L'avenir des activités de raffinage en Europe inquiète l'industrie pétrolière. Alors que se tient aujourd'hui un Comité Central d'Entreprise de Total sur le sort de la raffinerie des Flandres, la secrétaire générale d'Europia (l'organisation porte-parole de l'industrie européenne du raffinage-distribution), Isabelle Muller, souligne ainsi dans le dernier BIP, Bulletin de l'Industrie Pétrolière, la situation " très critique " du raffinage européen.

La surcapacité de raffinage pourrait être de 10% en Europe, où l'on compte un peu plus d'une centaine de raffineries indique-t-elle dans une interview accordée au BIP. Une situation qui ne peut conduire à ses yeux qu'à une adaptation de l'outil de raffinage.

Mais Isabelle Muller considère qu'"on ne peut reprocher au secteur de ne pas avoir investi pour s'adapter : le raffinage européen a investi en moyenne " 6 milliards d'euros par an au cours des 20 dernières années dans, entre autres, la maintenance, les projets de désulfuration et de sécurité ". Mais, dans le contexte actuel, certains des investissements qui étaient envisagés risquent d'être retardés.
 

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