Total prêt à se délester de nombreux actifs en mer du Nord ?

Le groupe pétrolier français cherche à vendre 20% d'un important gisement gazier, ce qui pourrait être la première vague de cessions en mer du Nord britannique, selon le Financial Times.
Le journal avance trois acheteurs potentiels pour les actifs de Total sur ce site: l'autrichien OMV, la compagnie Kuwait Petroleum Corporation et le japonais Nippon Oil.

Alors que le chancelier de l'Echiquier (ministre des finances britannique) George Osborne s'apprête à alléger la fiscalité pour encourager les projets gaziers et pétroliers en mer du Nord, Total choisit de se délester de quelques actifs.

C'est du moins que qu'avance le Financial Times (FT), dimanche 15 mars. Selon le journal, le groupe pétrolier français cherche à vendre 20% de sa participation dans le gisement gazier de Laggan-Tormore situé en eaux profondes, 125 kilomètres à l'ouest des îles Shetlands. Cela réduirait la participation du groupe français de 80 à 60%. Mais Total resterait l'opérateur du site en cas de cession.

Cette vente se fait dans le cadre de la chute des prix du baril du brut depuis l'été 2014 (114 dollars, le 23 juin, 54 dollars, le 16 mars à 11 heures, ndlr), estime le quotidien

Plusieurs centaines de millions de dollars en jeu

Selon des analystes cités par le Financial Times, la participation de Total s'élève à plusieurs centaines de millions de dollars.Total n'a pas commenté les informations du FT, mais a toutefois souligné que "le projet Laggan-Tormore est un actif clé poour le groupe".

Le journal avance trois acheteurs potentiels pour les actifs de Total sur ce site: l'autrichien OMV, la compagnie du Koweit Kuwait Petroleum Corporation et le japonais Nippon Oil.

    Lire aussi >> Total taille dans ses effectifs et ses investissements pour retrouver sa rentabilité

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Commentaires 4
à écrit le 16/03/2015 à 14:58
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20% d'un site detenu a 80% et on parle de desengagement massif? Tout le monde fait une revue d'actif et cherche a optimizer son porte feuille Total comme mais pas plus que les autres et peut etre moins.

à écrit le 16/03/2015 à 13:57
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Non, non, travaillant aux Pays-Bas, je peux vous dire que les reserves s'amenuisent ... le peak oil/gaz est passé en Mer du Nord. Dont acte ...

à écrit le 16/03/2015 à 12:49
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Logique, nos champions ont des capacités à encaisser les crises grâce à leurs nombreux actifs à l'étranger. Baisse des hydrocarbures, vente de quelques filiales, recentrage sur les plastiques et autres secteurs qui marchent, et une fois que le change...

à écrit le 16/03/2015 à 12:42
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Comment ne pas voir dans cette décision la volonté de se plier aux voeux d'actionnaires ou de récupérer de la trésorerie pour racheter ses propres actions ? Alors qu'une gestion de long terme nécessiterait de conserver cet investissement car il est c...

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