L'accord sur Florange tient sur deux pages...

L'accord conclu par ArcelorMittal dévoilé ce mardi par Le Monde se révèle plutôt "léger". Parmi les éléments concédés, le montant réel des investissements stratégiques ainsi que la réalité du projet Ulcos de reconversion des hauts-fournaux risquent de provoquer de nouvelles tensions avec les syndicats.
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Deux pages, pas plus. L'accord signé par ArcelorMittal et dévoilé ce mardi par Le Monde risque d'apparaître quelque peu  "léger" pour un dossier aussi lourd. Il donnera cependant de quoi discuter aux représentants des syndicats qui doivent s'entretenir à 18h00 avec Jean-Marc Ayrault.

53 millions d'euros d'investissements stratégique

Parmi les points qui risquent de déplaire: le montant des "investissements stratégiques" imposés au groupe industriel - 53 millions d'euros -  sur les 180 millions promis en tout sur cinq ans. Pour le reste, les investissement de maintenance, des dépenses qu'auraient faites le groupe quoi qu'il arrive, seront donc comptabilisés, ce que redoutaient les syndicats.

Doutes sur Ulcos

Concernant le projet Ulcos, programme pour lequel ArcelorMittal s'est engagé à reconvertir ses hauts-fournaux, le texte laisse planer le doute quant à la réalité de sa mise en oeuvre à terme. Le projet est certes présenté comme "important pour développer de nouvelles solutions mieux adaptées aux enjeux du changement climatique" mais il est toutefois précisé que "l'état actuel des résultats de la recherche ne permet pas de passer directement sur le démonstrateur industriel de Florange".

Concessions sur le "train à chaud"

Du côté des concessions, le train à chaud, qualifié comme l'un des "outils majeurs du dispositif de laminage" verra sa production maintenue "autour de 2 millions de tonnes par an pour alimenter en bobines l'aval de la Lorraine ".

Transfert d'activité

Par ailleurs, l'accord confirme une information qui a filtré ce mardi concernant un transfert d'activité entre l'usine de Basse-Indre située près de Nantes. Il s'agit de la fabrication d'acier plat destiné à l'emballage alimentaire (packaging), qui emploie 60 personnes à requalifier dans l'usine de Basse Indre.

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Commentaire 1
à écrit le 06/12/2012 à 0:33
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ben voyons, JMA se sert, il transfère les effectifs sur son giron, histoire de préparer les élections ! par ailleurs, quand est ce que les journalistes vont expliquer que le site n'est plus rentable, qu'il ne sert à rien de gaspiller de l'argent publ...

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