SNCM : pour Manuel Valls, une solution est "à portée de main"

En déplacement à Marseille, le Premier ministre a estimé qu'une solution concernant l'avenir de la SNCM était possible. Le tribunal de commerce de la cité phocéenne doit statuer le 10 juin sur les trois offres de reprise de la société de transport maritime.
Après plusieurs mois de négociations et de rebondissements, c'est l'offre du groupe mexicain Baja Ferries, qui a retenu l’attention de Brice Robin, le procureur de la République de Marseille lors d’une audience à huis clos le mercredi 27 mai.

Alors que le dénouement pour la SNCM est proche - avec une décision du tribunal de commerce de Marseille qui doit intervenir dans les prochains jours -, le Premier ministre fait savoir qu'il est confiant pour l'avenir de la compagnie maritime.

Manuel Valls veut préserver un maximum d'emplois

"L'objectif constant du gouvernement, dans le dialogue avec l'ensemble des parties, c'est d'assurer la continuité d'une desserte de la Corse et de préserver un maximum d'emplois. J'ai le sentiment- sans vouloir préjuger de la décision que prendra le tribunal de commerce- que ces objectifs sont possibles et peut-être (...) à portée de main", a déclaré Manuel Valls.

Dans la foulée, le Premier ministre a également fait savoir que des membres de son équipe "rencontreront des délégations de salariés aujourd'hui", et a promis de son côté de s'entretenir avec eux "directement".

Baja Ferries, favori pour la reprise de la SNCM

Ce mercredi 27 mai, dans le cadre d'une audience à huis clos, Brice Robin, le procureur de Marseille a donné sa préférence à l'offre de Daniel Berrebi, dirigeant du groupe mexicain Baja Ferries, tout en prenant en considération celle du groupe corse Rocca. Brice Robin a en revanche écarté l'offre de reprise de Christian Garin, l'ancien directeur du port de Marseille.

Cependant, quelle que soit l'offre de reprise, un plan de sauvegarde de l'emploi d'envergure devra être mis en place. Un rapport en date du 22 mai, dont le journal Le Monde s'est procuré une copie, avance la fourchette de 600 et 900 personnes, sur les 1.500 CDI que compte la compagnie à l'heure actuelle.

En juillet dernier, le Premier ministre avait provoqué l'ire des syndicats de la SNCM en annonçant, au journal de TF1, sa préférence pour la mise en redressement judiciaire de la compagnie.

Dans le même temps, un important mouvement de grève en pleine période estivale avait alors paralysé le trafic maritime entre le continent et la Corse. Une situation de crise qui s'était finalement dénouée par un placement en redressement judiciaire le 28 novembre 2014.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 1
à écrit le 29/05/2015 à 23:44
Signaler
Un repaire de syndiqués obtus, des problèmes chroniques, des vols de denrées sur le bateau par du personnel si j'ai bien suivi ce dossier, des conditions de travail qui n'ont rien à voir avec la concurrence... C'est plié. Passons à autre chose.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.