American Airlines augmente son offre sur Japan Airlines

American Airlines a augmenté son offre d'investissement dans le sauvetage de Japan Airlines de 300 millions de dollars. Cette offre est sensiblement plus élevée que celle de son concurrent Delta, allié à Air France-KLM.

La grande compagnie aérienne American Airlines a fait passer à 1,4 milliard de dollars, le montant de son offre d'investissement dans Japan Airlines (JAL), aux prises avec de sérieuses difficultés financières, pour la secourir.

La compagnie américaine, membre du réseau Oneworld, a augmenté de 300 millions de dollars son offre précédente dans le but d'écarter Skyteam, l'alliance de sa compatriote Delta et d'Air France-KLM. Cette dernière était donnée favorite mardi dans le quotidien japonais «Yomiuri Shimbun ». Delta souhaite mettre en place son propre partenariat avec le transporteur japonais, ce qui lui assurerait des liaisons à travers le Pacifique et dans toute l'Asie. Outre une entrée au capital de JAL, pour 500 millions de dollars (plus une participation d'Air France-KLM), Delta assure sous d'autres formes un soutien de 502 millions de dollars.

Le gouvernement japonais décidera le mardi 12 janvier du sort de la première compagnie aérienne du pays, qui sera probablement amenée à déposer son bilan et à se soumettre à une procédure de redressement judicaire, a affirmé vendredi le quotidien Nikkei. "Nous sommes en train de faire des arrangements avec chaque partie pour redresser JAL au moyen d'une réforme radicale, tout en nous assurant que ses avions continueront à voler", a déclaré le ministre des Transports, Seiji Maehara.

Selon la presse, les principales banques créancières de JAL, qui sont réticentes à un dépôt de bilan, ont proposé au gouvernement leur propre plan de redressement, qui comprend un effacement de dettes de 300 milliards de yens (2,3 milliards d'euros) à condition que les actionnaires actuels acceptent une forte dilution de leurs participations. JAL aurait perdu 1.230 milliards de yens soit 9,2 milliards d'euros pour son exercice 2009-2010, et tente de procéder à une restructuration de ses activités sans devoir se placer sous la protection de la loi sur les faillites.

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