Bosch lancera des scooters électriques partagés à Paris cet été

Le groupe allemand Bosch a annoncé jeudi qu'il allait déployer 600 scooters électriques partagés en libre-service à Paris via sa filiale Coup, déjà présente à Berlin.
Mounia Van de Casteele
Côté prix, la formule choisie tient plus du Vélib' que de Cityscoot. La location des scooters fonctionnera en effet au forfait: quatre euros pour la première demi-heure, puis un euro sera facturé par tranche de 10 minutes supplémentaires, le tout sans abonnement.

De nouveaux scooters électriques débarquent à Paris. Fort de son expérience berlinoise, le groupe allemand Bosch, qui veut développer des services connectés et de mobilité, a en effet décidé de lancer cet été dans la capitale français son offre d'"e-scooters" baptisée Coup.

Ce service, attendu à partir de juillet dans les rues de la capitale, concurrencera le français Cityscoot, qui propose déjà une flotte de 1.000 engins. Cela dit, Maureen Houel, la DG France de Coup, filiale contrôlée à 100% par Bosch, estime qu'avec 2 millions de Parisiens, il y a bien assez de place pour deux acteurs sur un tel marché, le but étant de le faire croître. La filiale du groupe allemand a déployé son offre avec 200 scooters, du constructeur taïwanais Gogoro à Berlin lors de l'été 2016 et en compte désormais 1.000.

Connectés et géolocalisés via une application mobile, les scooters électriques de Coup seront équipés d'un casque et de discrètes charlottes. Ils seront limités à 45 km/h et capables de rouler 100 km entre deux recharges. Les utilisateurs devront cependant reposer le scooter dans la zone où ils l'ont pris. Dans un premier temps 600 scooters seront déployés dans le centre de la capitale, dans les 1er, 2e, 3e, 4e, 8e, 9e, 10e et 11e arrondissements. C'est donc dans ce périmètre que le scooter devra être rendu sinon, l'usager continuera de payer. A terme, bien entendu, la zone sera étendue.

Il ne sera pas nécessaire de brancher les scooters sur des bornes en fin de location: l'entreprise s'occupera de les recharger, l'engin devra justre être garé dans la zone d'intervention des équipes.

Une formule plus proche du Vélib' que de Cityscoot

Par ailleurs, tout fonctionnera grâce au smartphone. "On télécharge l'application, on envoie son permis de conduire, puis on déverrouille un scooter avec son smartphone, grâce à une connection Bluetooth. Il n'y a pas de borne, ni d'abonnement", précise à La Tribune Maureen Houel. En revanche, pour le lancement, le groupe a choisi de limiter l'accès à ces scooters aux personnes de plus de 21 ans, titulaires d'un permis de conduire. Les horaires d'ouverture sont encore à l'étude, tout comme la possibilité de permettre d'être deux sur un engin.

Côté prix, la formule choisie tient plus du Vélib' que de Cityscoot. La location des scooters fonctionnera en effet au forfait : quatre euros pour la première demi-heure, puis un euro sera facturé par tranche de 10 minutes supplémentaires. "Nous avons choisi un tarif simple pour limiter le stress" des utilisateurs, précise Maureen Houel.

Le but est de répondre à des besoins de mobilité des jeunes actifs, en quête de flexibilité et d'intermodalité. Et si la greffe prend aussi bien que dans la capitale allemande, Coup envisage alors de mettre le cap sur d'autres métropoles.

Mounia Van de Casteele

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Commentaires 3
à écrit le 21/05/2017 à 10:44
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Moi, je veux un scooter électrique avec distributeur de croissants pour ma Julie :-)

à écrit le 19/05/2017 à 17:32
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En Chine les scooter et les motos à essence sont interdits. Il y a seulement des véhicules électriques. Les chinois ont énormément d'avance sur nous car ici les policiens n'ont pas le courage de décider. Peut-être avec Hulot cela va changer...

le 20/05/2017 à 11:36
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Scooter électrique, c'est écrit dans le titre! A quoi bon votre commentaire alors?Parler pour parler?

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