La chasse aux drones malveillants est lancée à l'aéroport de Roissy

ADP, Thales et les services de la navigation aérienne (DSNA) testent à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle une solution de détection des drones pouvant aller jusqu'à la neutralisation de celui-ci.
(Crédits : Feisal Omar)

Si ADP utilise des drones sur ses installations aéroportuaires pour inspecter l'état de certains bâtiments et équipements, il cherche aussi à lutter contre les drones malveillants qui pourraient faire intrusion dans l'espace aérien à proximité de ses aéroports et heurter un avion. Ce danger ne cesse d'augmenter. L'agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a en effet recensé 1.400 incidents en 2016 contre 606 en 2011. Les enjeux sont énormes pour les aéroports et les compagnies aériennes. L'aéroport de Dubaï a déjà arrêté son trafic à cause de drones malveillants. Celui de Londres-Heathrow aussi pendant 20 minutes.

Deux radars holographiques à CDG

Pour lutter contre ce fléau, ADP, Thales, et les services de la navigation aérienne (DSNA) testent jusqu'au mois de juin une solution de détection de drones à l'aéroport de Rossy-Charles de Gaulle, permettant non seulement de détecter les drones mais aussi de les visualiser, de valider qu'il s'agit bien de drones, de les localiser mais aussi de les neutraliser. Deux radars holographiques de Thales seront positionnés pour protéger le doublet de pistes nord de Roissy.

Baptisée Hologarde, cette solution a été présentée au salon international du contrôle aérien à Madrid. Car l'objectif de trois acteurs est de pouvoir la commercialiser à d'autres aéroports.

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