Rappel de voitures : Toyota satisfait les autorités américaines

L'administration chargée de la sécurité routière aux Etats-Unis (NHTSA) s'est dite satisfaite des dispositions prises par Toyota en vue de réparer un problème de pédale d'accélérateur qui a fait l'objet d'un rappel massif de véhicules. Il pourrait peser sur ses bénéfices trimestriels. PSA Peugeot Citroën a lui aussi rappelé des véhicules produits dans la même usine que Toyota.

Après des rebondissements houleux, les autorités américaines calment le jeu, et se disent satisfaites des dispositions prises par Toyota Motor en vue de réparer un problème de pédale d'accélérateur qui a fait l'objet d'un rappel massif de véhicules à l'échelle mondiale et d'un arrêt des ventes et de la production sans précédent. L'administration chargée de la sécurité routière (National Highway Traffic Safety Administration, NHTSA) a examiné les propositions de Toyota pour faire en sorte que la pédale d'accélérateur de huit modèles ne se coince plus et n'a soulevé aucune objection, a dit un haut fonctionnaire du gouvernement américain samedi.

La NHTSA n'a pas l'obligation de se prononcer sur la réparation elle-même mais elle peut en revanche rejeter la procédure si elle la juge inadaptée. Le constructeur japonais a dit samedi soir qu'il avait examiné la réparation avec la NHTSA et qu'il y mettait la dernière main.

Toyota rappelle au total 5,6 millions de véhicules aux USA, près de deux millions en Europe et 75.000 en Chine, en raison des accélérations soudaines survenues sur certains modèles. C'est le plus important rappel qu'ait effectué le constructeur japonais et le plus massif jamais intervenu aux Etats-Unis.

Un porte-parole de PSA Peugeot Citroën a dit que le constructeur s'apprêtait lui aussi à rappeler préventivement près de 100.000 voitures pour un problème de pédale d'accélérateur défectueuse. Les deux modèles concernés, la Peugeot 107 et la Citroën C1, sont montés dans une usine tchèque que PSA partage avec Toyota.

Toyota publiera ses résultats du troisième trimestre le 4 février et les analystes estiment que la suspension des ventes des modèles incriminés - qui pourrait durer jusqu'à la mi-février au moins, selon des sources proches du dossier - pourrait lui coûter au moins $550 millions de bénéfice d'exploitation par mois. Des commissions du Congrès américain ont enfin prévu des auditions sur la question le mois prochain.

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Commentaire 1
à écrit le 01/02/2010 à 20:03
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Il s'agit probablement de pièces fabriquées en Chine

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