Les téléphones portables sont renouvelés en moyenne tous les 18 mois en France, pour une durée de vie technique de 7 ans. Contrairement aux tubes cathodiques, recyclés à 40?%, leur taux de collecte stagne à 3?%, contre plus de 20?% au Royaume-Uni. Pourtant, ils sont en grande partie recyclables, contiennent des terres rares et des métaux précieux dont les cours vont grimper, et des produits potentiellement toxiques s'ils sont rejetés dans la nature. Les offres de reprise se multiplient sur Internet à l'initiative d'acteurs spécialisés. Vendus à des traders de Honk-Kong qui les revendent ensuite dans les pays émergents il est bien difficile de connaître leur fin de vie. Les opérateurs ont un rôle majeur à jouer en matière de sensibilisation et d'organisation de la collecte. L'offre «?Seconde vie mobile?» d'Orange récompense les clients qui conservent leur appareil en fin d'abonnement. Ceux qui sont hors d'usage sont démantelés et recyclés en France, et un partenariat avec Emmaüs International permet de s'assurer du recyclage dans les pays émergents. Via son partenaire MonExTel.com, Bouygues propose aussi la reprise des téléphones de toutes marques. La charte devrait aider à faire connaître plus largement ces solutions.
Le recyclage des mobiles usagés, un enjeu majeur
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