Constance, crédibilité, cohérence, la règle des trois C
Par Frédéric Gonand, professeur associé d'économie à Paris-Dauphine
Quand la mer tangue, le navire ne gagne pas nécessairement à dévier de sa route. En cette période d'eaux troubles et agitées, les marchés financiers épargneront les politiques budgétaires qui allient constance, crédibilité et cohérence. Un bon budget pour la France doit donc faire preuve de ces trois vertus... Lire la suite
Une politique économique digne de ce nom
Par Jean-Henry Lorenzi, président du Cercle des économistes
Un budget sérieux doit reposer sur l'affirmation claire d'une réduction des déficits publics de 20 milliards d'euros et sur un axe de politique économique enfin explicité... Lire la suite
Une forte réduction des dépenses de fonctionnement
Par Christian Saint-Etienne, professeur au Cnam, membre du Conseil d'analyse économique
Le gouvernement français a annoncé des objectifs de réduction du déficit public qui sont remarquablement déconnectés de la situation de crise dans la zone euro. Le déficit serait à 5,5 % du PIB en 2011 et à moins de 4,5 % du PIB en 2012, alors même que la croissance devrait être au mieux de l'ordre de 1,5 % par an en 2011-2012. Le poids de la dépense publique française dépasse de 8 points de PIB celui de la moyenne des autres pays membres de la zone euro... Lire la suite
Faisons un rêve, celui d'une politique de relance
Par Henri Sterdyniak, directeur du département économie de la mondialisation de l'Observatoire français des conjonctures économiques.
La France et la zone euro se sont engagées depuis deux ans dans une stratégie suicidaire. Refusant de tirer les leçons de la crise financière, les milieux dirigeants et les technocraties feignent de croire que les pays développés pourront sortir de la crise en poursuivant, voire même en accentuant, les politiques qui y ont conduit : renforcement du Pacte de stabilité, réduction des dépenses publiques, stagnation salariale, soumission aux marchés financiers et aux agences de notation... Lire la suite
Trouver une vraie trajectoire vers l'équilibre financier
Par Jacques Mistral, membre du Conseil d'analyse économique
Il faut rendre cette justice au président, il a constamment fait face à la crise avec rapidité et énergie, qui ne peut l'en féliciter ? Depuis quelques mois, il a adopté, en matière financière, une posture rigoureuse, qui peut être contre ? Dans la campagne qui s'annonce, le candidat mettra ces atouts en valeur. De même, le budget présenté en Conseil des ministres est un budget préélectoral, c'est inévitable. Le gouvernement en donnera une présentation flatteuse, rigueur et volontarisme, l'opposition - forte de sa nouvelle majorité sénatoriale - en fera la critique : injustice et manque de sincérité. Mais l'essentiel est ailleurs... Lire la suite
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