La chèvre et le chou de Stéphane Richard

Le futur numéro un devenu numéro deux plus vite que prévu de France Télécom, Stéphane Richard, a t-il bien joué en accordant une interview au Journal du Dimanche pour proclamer qu'un salarié malheureux ne crée pas de valeur ? Il joue en tout cas sur les deux tableaux : le financier pur et dur, là pour rassurer boursiers et investisseurs, et le patron social chargé de rassurer les salariés déprimés par une série de suicides liés aux transformations menées manu militari et à marches forcées ("maximis itineribus" disait César) pour changer l'ex administration des P et T (le T en l'occurence) en un groupe semi-privé sur un marché en forte concurrence nationale et internationale. Sa petite phrase sera-t-elle bien perçue ou au contraire considérée comme trop sociale par les investisseurs et trop financière par les salariés ? Il va le savoir très vite puisqu'il entame son tour de France des sites pour aller à la rencontre du personnel et tenter de répondre au malaise qui frappe cette (grande) entreprise.

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