La France a ses pépites aussi

« La Tribune » propose, cette semaine, un Tour de France des trésors cachés de l'industrie française. Hier, c'était le chocolatier occitan Cémoi, aujourd'hui le cuisiniste alsacien Salm... Il y a, dans nos régions, des boîtes qui marchent bien, qui se rient de la crise...

Oui. Halte à la sinistrose ! C'est vrai, c'est la crise. Mais quand même, il y a, en France aussi, aujourd'hui encore, de superbes entreprises qui s'en sortent bien, qui se développent, en dépit de la crise.

On dit souvent que le gros handicap de la France, c'est qu'elle manque de grosses PME, ces entreprises de taille intermédiaire de 1000, 2000 ou 3000 salariés qui font la force par exemple de l'industrie allemande. Eh bien, ce que montre ce voyage dans nos régions, c'est que la France a aussi de belles pépites. C'est, à Perpignan, le chocolatier Cémoi. C'est à Sélestat, la Salm, Société alsacienne de meubles, le leader de la cuisine toute faite. C'est à La Roche-sur-Yon, en Vendée, Atlantic, le numéro un du chauffe-eau électrique, c'est, à Saint Etienne, le chimiste SNF Floerger, c'est dans le Nord,  Roquette, le fleuron de l'amidon. D'autres exemples, on aurait pu en trouver. Ces entreprises, c'est en tout cas la preuve qu'il n'y a pas en France que des canards boîteux, qu'il y a aussi de belles affaires qui marchent, qui se développent, qui embauchent, bref qui ont le moral !

Le secret de leur réussite, il y en a un ?

Elles ont chacune leur histoire, leurs secrets sans doute. La Société alsacienne de cuisine, c'est une histoire de femmes. L'entreprise est dirigée par deux fortes femmes, la mère et sa fille. Les chauffe-eaux électriques Atlantic, c'est une histoire d'hommes, l'amitié entre deux ingénieurs entrepreneurs. Des histoires très différentes à chaque fois...

Des points communs quand même...

Oui. Quelques points communs.

Un. Ce sont des entreprises qui ne font pas dans le bling-bling, le high tech, le m'as-tu vu ? Des affaires très discrètes. Trop peut-être !

Deux. Ce sont des entreprises très jalouses de leur indépendance. Des sociétés familiales en général. La bourse, connait pas. Aucune n'est cotée. La banque, les banquiers, elles les évitent au maximum.

Trois. Ce sont des sociétés très attachées à leur terroir, à leur région... Un peu paternalistes, parfois. Elles ont jusqu'à présent toutes résisté à la tentation de la délocalisation.

Quatre et c'est peut-être le point commun le plus évident, le plus important aussi. Elles ont toutes une seule et même obsession : c'est le client, la satisfaction du client. Elles innovent en permanence pour améliorer le produit, le service qu'elles leur offrent. Voilà, elles ont peut-être d'autres secrets cachés. Le mieux, pour les découvrir, c'est finalement de suivre cette chasse aux trésors, de lire cette série qui se poursuit, jusqu'à samedi, dans les colonnes de « La Tribune » !

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