Pas encore de redécollage selon Cap Gemini

"Le mouvement de sortie de crise est très progressif", souligne Paul Hermelin, directeur général de Capgemini, dans une interview accordée aux Echos.

Capgemini perçoit "les premiers signes d'un retour de la demande mais pas encore ceux d'un véritable redécollage" et le groupe de services informatiques n'effectuera que des acquisitions ciblées pour conforter sa croissance, déclare lundi son directeur général. "Le mouvement de sortie de crise est très progressif", souligne Paul Hermelin, directeur général de Capgemini, dans une interview accordée au quotidien Les Echos.
 

"Dans un premier temps les entreprises avaient arrêté tous les projets qui n'étaient pas vitaux puis elles ont cherché à réaliser des économies (...) maintenant, les clients réinvestissent pour préparer l'avenir", explique le dirigeant."Le marché est en train de se ranimer mais il est trop tôt pour déterminer le calendrier et l'ampleur du redressement", ajoute-t-il.
 

Interrogé sur les grandes tendances du secteur des services informatiques, Paul Hermelin estime que de nouveaux acteurs sont en train de percer autour du "cloud computing" (ou informatique dématérialisée) comme Amazon ou Google>.
 

Alors que Capgemini disposait d'une trésorerie estimée à près de 1,3 milliard d'euros à fin 2009, Paul Hermelin indique que son entreprise n'effectuera que des acquisitions ciblées, "de tailles moyenne ou petite qui nous renforcent dans certains pays ou sur des segments de marché (...).""Au niveau géographique, il est clair que le groupe est encore trop faible dans les pays émergents", ajoute-t-il.

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