Macron et les télécoms, des liaisons dangereuses

RIFIFI DANS LES TÉLÉCOMS - ÉPISODE 2/3. Les télécoms sont devenus, encore plus en ces temps de pandémie, un actif stratégique majeur, d'où des relations parfois tumultueuses avec l'Etat. La Tribune vous raconte en trois épisodes - la 5G, les tentatives de consolidation, le rôle de l'opérateur historique Orange - comment Emmanuel Macron est intervenu à de nombreuses reprises auprès des quatre opérateurs privés français. Comme ministre et président de la République, il s'est impliqué dans tous les grands arbitrages et a profité de ses confrontations avec les tycoons du secteur pour s'affirmer en patron de sa « startup nation ».
Le 14 septembre dernier, Emmanuel Macron a présenté le plan de relance de la French Tech à l'Elysée. A cette occasion, il a qualifié les anti-5G d’« Amish », désireux de « revenir à la lampe à huile ».
Le 14 septembre dernier, Emmanuel Macron a présenté le plan de relance de la French Tech à l'Elysée. A cette occasion, il a qualifié les anti-5G d’« Amish », désireux de « revenir à la lampe à huile ». (Crédits : Reuters)

> ÉPISODE 1 - Huawei en France, la drôle de guerre de la 5G

Quand Emmanuel Macron était secrétaire général adjoint de l'Elysée, sous François Hollande, le patron d'Orange Stéphane Richard ne tarissait pas d'éloges sur celui qui n'était alors qu'un conseiller de la présidence : « Emmanuel Macron est notre relais, notre porte d'entrée auprès du président ». C'est pourtant le même Emmanuel Macron que Stéphane Richard doit affronter quand ce dernier devient ministre de l'Economie à l'été 2014. L'Etat considère que l'opérateur national n'a pas à vendre sa filiale Dailymotion de partage vidéo au groupe chinois PCCW. Emmanuel Macron demande alors à Orange de mettre en concurrence plusieurs offres. Et c'est finalement Bolloré qui remporte la mise. Pour un meilleur prix pour Orange et l'Etat actionnaire...

Le secteur des télécoms a toujours énormément intéressé Emmanuel Macron qui succédera à François Hollande à l'Elysée en 2017. Déjà parce que les opérateurs téléphoniques sont devenus en vingt ans une pièce maîtresse de l'économie numérique. Cette « nouvelle économie » qu'Emmanuel Macron, le « disruptif », souhaite voir se développer encore davantage au sein du capitalisme français. Pour le projet de rupture auquel aspirait le futur président Macron, les télécoms étaient une terre de mission. Mais ces opérateurs sont stratégiques à plus d'un titre : ils font partie de groupes propriétaires de médias, et sont donc particulièrement courtisés par l'ensemble des responsables politiques.

Si, par le passé, les relations ont pu être parfois rugueuses entre Emmanuel Macron et Stéphane Richard, l'ancien ministre de l'Economie n'a jamais caché son admiration pour les enfants terribles des télécoms françaises, Xavier Niel comme Patrick Drahi. Une manière pour lui de peaufiner son image de modernité : c'est ainsi que depuis son élection, le président Macron a rendu visite à plusieurs reprises aux startupers de la station F, cette vaste structure d'accueil pour entrepreneurs du numérique créée par Xavier Niel dans le 13e arrondissement de Paris.

> ÉPISODE 3 A SUIVRE : Chez Orange, le coup d'Etat permanent

Une aversion pour la concentration du secteur

En 2014, quand Vivendi met en vente l'opérateur téléphonique SFR, Bouygues Telecom est sur les rangs, mais c'est finalement Patrick Drahi qui remporte le morceau. À l'Elysée, Emmanuel Macron, comme secrétaire général adjoint, peut être satisfait : ses notes à François Hollande sur le dossier étaient toutes favorables au rachat de SFR par... Patrick Drahi. À l'origine, c'est le banquier d'affaires François Henrot, mentor d'Emmanuel Macron chez Rothschild, qui présente le futur président à Patrick Drahi. Le milliardaire franco-israélien n'est pas un client officiel de la banque d'affaires (car Bouygues l'est déjà), mais il arrive à Henrot de travailler parfois avec lui, avec le jeune Macron dans la boucle. Entre le banquier issu de l'Inspection générale des finances et le milliardaire polytechnicien, le contact passe très vite. Tous deux partagent une même aversion pour les grandes familles historiques du capitalisme français. Finalement, ce qu'apprécie Macron chez Drahi, c'est son côté enfant terrible qui ne respecte par les convenances habituelles du CAC 40, un peu comme Xavier Niel...

Justement, Emmanuel Macron, comme ministre de l'Economie, est bien décidé à ne pas laisser les grands groupes s'entendre entre eux. Et malgré son admiration pour certains tycoons, le futur président n'a jamais caché son aversion pour la concentration des télécoms. Il en fait une question de principe : en mai 2015, dans un entretien aux Echos, il estime que le secteur des télécoms en France, qui compte quatre opérateurs (Bouygues Telecom, Free, Numéricable-SFR, et Orange), « a atteint un point d'équilibre ». En clair, pas question pour Bercy d'accepter des opérations de concentration dans le secteur aux dépends des consommateurs : « L'heure n'est pas à la concentration entre opérateurs, mais à l'investissement, insiste alors Emmanuel Macron. La concentration, c'est moins d'équipements, moins de réseaux, et moins d'emplois ».

Lorsque l'ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée prend les rênes de Bercy, en 2014, le secteur des télécoms ne pense pourtant qu'à ça. ll n'y a pas de place, arguent les opérateurs, pour quatre acteurs. « La taille du marché français plaide plutôt pour un marché à trois opérateurs convergents », affirme ainsi Stéphane Richard lors d'un colloque prospectif sur les marchés du numérique organisé en juin 2015 à Paris par l'Idate.

Des réflexes d'ancien banquier d'affaires

Car depuis l'arrivée de Free Mobile qui a cassé les prix en 2012, le secteur compte toujours un « homme malade ». En 2015, c'est Bouygues Telecom. Et comme tout « homme malade », il est perçu comme une proie pour ses rivaux. Son éventuel rachat permettrait un retour à trois opérateurs, donc une moindre concurrence synonyme de hausse des prix. Sur le papier, tous les acteurs restants y gagneraient. Tous y voient aussi un moyen de doper leurs cours de Bourse. Patrick Drahi, qui vient de racheter SFR, saisit l'opportunité. Il concocte une offre mirifique de 10 milliards d'euros pour le bébé de Martin Bouygues.

La nouvelle sort le 21 juin 2015 dans le JDD. Quelques heures plus tard, seulement, Emmanuel Macron se fend d'une déclaration à l'AFP pour dire tout le mal qu'il pense de l'opération. « Je dis et répète que la consolidation n'est pas aujourd'hui souhaitable pour le secteur, affirme de nouveau le ministre, qui avait défendu l'arrivée d'une quatrième licence mobile au sein de la commission Attali. L'emploi, l'investissement et le meilleur service aux consommateurs sont les priorités. Or les conséquences d'une consolidation sont à ces égards négatives. » Martin Bouygues finira par repousser l'offre. L'état-major de SFR, lui, est amer. Il est persuadé que c'est Emmanuel Macron qui a vendu la mèche de ce deal pour plomber en amont l'opération. En témoignerait sa réaction éclair dans la presse. Comme ministre de l'Economie, Emmanuel Macron n'a pas totalement perdu ses réflexes d'ancien banquier d'affaires.

Un an plus tard, rebelote. Cette fois, c'est Orange qui part à l'assaut de Bouygues Telecom. Fin 2015, les deux groupes entament des négociations. Au sein du capitalisme français, c'est l'ébullition. La banque d'affaires historique du groupe Bouygues est Rothschild, et son cabinet d'avocat est celui de Jean-Michel Darrois. Durant des semaines, les négociations impliquent des centaines et des centaines de cadres. D'autant que l'opération est en réalité un deal à quatre. Il nécessite que tous les acteurs récupèrent différents actifs de Bouygues Telecom (antennes de réseaux mobiles, clients, boutiques...) pour satisfaire les autorités concurrentielles. Free et SFR participent donc aussi aux négociations que les initiés surnomment alors « opération Jardiland ». En échange, Bouygues ne quittait pas les télécoms : il devait grimper au capital d'Orange, pour devenir son second actionnaire derrière l'Etat. Alors que tout semble se dérouler au mieux, les discussions s'enlisent dans la dernière ligne droite.

Avec les télécoms, Macron marque son territoire

Xavier Niel et Martin Bouygues, qui ne s'apprécient guère, ont du mal à trouver un terrain d'entente. Mais surtout, le ministre Macron se montre très frileux, et le fait savoir aux opérateurs. Mais il n'a d'autres choix que de négocier un deal puisqu'a contrario, le président François Hollande et le Premier ministre Manuel Valls, eux, y sont très favorables. « Macron nous a dit qu'il ne voulait pas de ce deal, rapporte un dirigeant d'un opérateur. Il pensait que c'était une connerie. Mais Valls et Hollande nous ont dit d'y aller, donc ce que nous disait Macron, franchement, on s'en fichait. Il n'était que l'employé du Premier ministre. » À un an de l'élection présidentielle, bien peu d'observateurs comprennent la rivalité naissante entre Macron, Valls et Hollande. Forcément, pour le tout jeune ministre de l'Economie, s'immiscer au cœur des arbitrages d'Etat sur des sujets économiques aussi stratégiques, c'est déjà prendre date pour la suite et marquer son territoire face à l'exécutif d'alors.

De fait, les négociations entre Martin Bouygues et l'Etat se passent mal. L'opération déraille. Le 24 mars 2016, lors d'une réunion à Bercy avec Martin Bouygues, Emmanuel Macron va exprimer fortement son point de vue en imposant au grand patron du BTP plusieurs conditions : outre des tensions sur les niveaux de valorisation des deux opérateurs, le ministre veut que Bouygues renonce à faire valoir les droits de vote double auxquels il peut prétendre à terme. Il lui demande aussi de s'engager à ne pas acheter d'actions supplémentaires pendant sept ans. L'objectif était de limiter l'influence de Bouygues chez Orange, tout en préservant celle de l'Etat. Inadmissible pour Martin Bouygues, qui claque la porte, furieux de la manière dont le ministre de l'Economie l'a traité. Selon le Financial Times, ce dernier considère alors les conditions posées par le ministre comme « un manque de respect », et se sent même « traité comme un citoyen de seconde classe ».

« Ce qui a bloqué l'opération, c'est une position raide, irréaliste et quand même assez politique de l'Etat, qui a rendu la chose très, très compliqué », se rappelle un autre dirigeant d'opérateur. Aux dires de certains acteurs, la frilosité d'Emmanuel Macron serait aussi due au souhait de préserver sa réputation au regard de ses ambitions élyséennes : il ne souhaitait pas passer, en clair, pour celui qui a donné les clés de l'ancien monopole d'Etat à Bouygues Telecom. Sachant que si Martin Bouygues avait, comme il l'ambitionnait, décroché 15% du capital d'Orange, il aurait été en position idéale pour en prendre plus tard le contrôle, d'autant que la tendance est plutôt au désengagement de l'Etat, qui en possède 23%.  Comme « mordu par un chien enragé » commente le Financial Times, Martin Bouygues abandonne finalement le projet de fusion, malgré les pressions à l'époque de Manuel Valls à Matignon pour aboutir à une solution entre les opérateurs. Suite à cet échec monumental, il n'est guère étonnant, en tout cas, que Martin Bouygues souhaite la victoire de François Fillon à la présidentielle... L'« ancien monde » contre le « nouveau monde ».

Quand Macron torpille les anti-5G

Malgré la déception des opérateurs, le marché fonctionne correctement à quatre aujourd'hui. Jamais les investissements dans les réseaux n'ont été aussi élevés. Entre 2015 et 2019, ils sont passés de 8 à plus de 10 milliards d'euros par an, pour la plus grande satisfaction d'Emmanuel Macron. Sans réseaux performants, point de « startup nation ». C'est sans doute ce constat qui a poussé Emmanuel Macron, une fois à l'Elysée, à mettre les bouchées doubles pour mieux couvrir le pays en infrastructures Internet fixe et mobile. Dès son arrivée au pouvoir, son gouvernement a repris la main sur le plan « France Très haut débit », qui vise à apporter une connexion Internet fixe ultra-rapide à tous les Français à l'horizon 2022. Pendant la crise du Covid-19, où nombre de Français se sont retrouvés en télétravail, Bercy a également décidé que la fibre devait être considérée comme un « service essentiel, au même titre que l'eau ou l'électricité », à l'horizon 2025. Un demi-milliard d'euros a ainsi été débloqué.

Mais c'est sur le front du mobile que le gouvernement s'est montré particulièrement actif. Lorsqu'il était ministre de l'Economie, Emmanuel Macron a constaté l'échec des différents programmes visant à couvrir les zones blanches, où le mobile ne passe toujours pas. Les opérateurs rechignent à apporter la 3G et la 4G dans les villages et territoires isolés. Cela coûte cher, pour bien peu d'abonnés. Le gouvernement a trouvé une solution aussi inédite que coûteuse pour les finances publiques. Généralement, les ventes de fréquences mobiles aux opérateurs sont l'occasion, pour l'Etat, d'encaisser quelques milliards d'euros bienvenus en ces temps de disette budgétaire. Il y a deux ans, l'exécutif en a décidé autrement. Lors d'une réattribution de fréquences, il a décidé de s'asseoir sur cette manne, en échange d'engagements d'investissements d'Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, à hauteur de 3 milliards euros pour couvrir les zones blanches. Cette solution, baptisée « New Deal », commence à porter ces fruits, même si elle est jugée insuffisante par de nombreux élus locaux. Sur le front de la 5G, Emmanuel Macron pousse pour que la France ne prenne pas de retard. Il en va, plaide-t-il, de la compétitivité du pays. Alors que cette technologie inquiète de nombreux maires et élus écologistes et de gauche, le chef de l'Etat n'a pas hésité à les qualifier d'« Amish », réfractaires au progrès, et désireux de « revenir à la lampe à huile ».

En matière de 5G et d'innovation dans les télécoms, la France d'Emmanuel Macron s'est pourtant copieusement affaiblie. Elle a perdu en souveraineté, notion aujourd'hui si chère au locataire de l'Elysée. La vente d'Alcatel-Lucent à Nokia en témoigne. En 2015, c'est Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, qui a permis au géant finlandais des équipements télécoms de racheter son rival français. Une bénédiction surprenante, alors que son prédécesseur, Arnaud Montebourg, y était largement opposé. L'affaire Huawei l'a démontré avec force : avec l'essor continu d'Internet et la numérisation galopante des entreprises, les équipements télécoms sont de plus de plus sensibles. Bénéficier d'un champion français dans un domaine aussi stratégique constitue sous ce prisme un avantage certain.

La vente critiquée d'Alcatel à Nokia

Emmanuel Macron l'avait alors promis : ce « rapprochement » entre Alcatel-Lucent et Nokia permettra de créer « un champion européen et de concurrencer les groupes chinois ». Surtout, « il n'y aura aucune destruction d'emplois en France » : « le nombre d'emploi sera le même, et même davantage ». Le ministre de l'Economie semble avoir convaincu Michel Combes, le directeur général du groupe à l'époque, de préserver les centres de recherche en France, notamment à Lannion, en Côtes-d'Armor. Las, depuis que Nokia a avalé ce fleuron français, le géant finlandais, qui a pris un retard technologique sur son rival suédois Ericsson et surtout Huawei, a multiplié les restructurations dans l'Hexagone. Quatre plans de suppressions de postes ont vu le jour ces quatre dernières années. Un par an. Alcatel-Lucent International, son navire amiral avec environ 3.600 salariés, va encore en perdre près de 1.000 dans les mois qui viennent. Pour les syndicats, désabusés, qui prédisent déjà un « PSE 5 », Nokia n'a qu'un objectif : quitter progressivement la France.

La vente d'Alcatel a mis l'exécutif dans un profond embarras dans un autre dossier. En rachetant l'équipementier télécoms, le groupe finlandais a aussi mis la main sur Alcatel Submarine Networks (ASN), le champion français des câbles sous-marins. Cette activité est hautement stratégique aux yeux de l'Etat : 99% des communications internationales transitent par ces tuyaux reposant au fond des mers, et qui figurent dans le collimateur des militaires et des espions. En 2013, l'ex-consultant de la NSA Edward Snowden a révélé que c'est par l'intermédiaire des câbles sous-marins que les Etats-Unis ont déployé leurs programmes de collecte massive de données. Ces dernières années, le gouvernement, qui dispose d'un droit de regard sur une vente d'ASN, a élaboré de nombreux montages pour conserver ASN sous pavillon français. Mais toutes les tentatives ont échoué. Pour ne rien arranger, Nokia, qui souhaitait initialement vendre ASN, ne veut plus lâcher cet actif, du fait, notamment, de l'appétit des géants du Net américains - Google, Amazon, Facebook, Microsoft en tête - pour les câbles sous-marins, essentiels pour relier les centres de données entre les continents. L'affaire s'est muée, en clair, en un véritable serpent de mer.

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Commentaires 38
à écrit le 26/01/2021 à 19:25
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Y a pas qu'avec les télécoms que Macron a des relations dangereuses ... et elles ne sont pas forcément économiques.

à écrit le 26/01/2021 à 18:43
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J'aurai dû me relire avant d'envoyer : je corrige la fin M. MACRON est obligé d'annoncer en catastrophe des plans d'investissements financés par l'Etat (Et non par ceux qui viennent de toucher des dizaines de milliards d'euros) sur l'ordinateur qu...

à écrit le 26/01/2021 à 18:41
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à écrit le 26/01/2021 à 18:27
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à écrit le 26/01/2021 à 17:41
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à écrit le 26/01/2021 à 15:41
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Pendant ce temps : L'ancien conseiller spécial du président de la République Ismaël Emelien, 33 ans, ajoute une nouvelle corde à son arc. En effet, comme le rapporte la Lettre A, il vient de créer sa propre société d'investissement. Baptisée "Cale...

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