44 collectivités locales françaises émettent un emprunt obligataire groupé

Un emprunt obligataire de 610 millions d'euros a été lancé par quarante-quatre collectivités locales à la recherche de financement après l'arrêt d'activité de Dexia.
La ville du Havre est l'une des quarante quatre collectivités participant à l'émission groupée d'obligations.

Quarante-quatre collectivités françaises ont émis vendredi 19 octobre emprunt obligataire de 610 millions d'euros à échéance de dix ans. Au total, 4 régions, 9 départements, 12 communautés d'agglomération, 8 communautés urbaines, 10 communes et un syndicat mixte onr particpé à cet emprunt groupe et parmi elles : la région Lorraine, le département de la Manche, les communautés urbaines de Lille, Lyon, Marseille et Strasbourg ainsi que les villes de Lille, Rennes, Saint-Étienne, Le Havre, Grenoble ou Levallois. «Notre objectif était d'atteindre des conditions de financement compétitives par rapport aux solutions alternatives», a expliqué Jérôme Pellet, directeur au sein du département marchés de dette et de capitaux de la banque HSBC France. Le taux d'intérêt de l'obligation est de 4,30 %.

Avec le démantèlement de la banque Dexia qui couvrait 40% du financement des collectivités locales françaises, celles-ci doivent trouver d'autres solutions. Le regroupement pour lancer une émision obligataire leur permet de réunir un montant suffisant pour aller sur les marchés. Les collectivités sont en effet toujours dans l'attente de la création de la Banque des collectivités locales au sein de la Banque Postale. Certains assureurs, comme Prédica (filiale d'assurance vie du Crédit Agricole) ont commencé à remplacer, en partie, les crédits bancaires en fournissant à leur tour des prêts aux collectivités locales par le biais de fonds de titrisation.

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Commentaires 2
à écrit le 22/10/2012 à 13:47
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Il faut arrêter d'emprunter, les contribuables ne pourront, ne voudront pas payer !

à écrit le 22/10/2012 à 13:23
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il me semble que le bon sens serait de na pas dépenser des sommes qu'on a pas, et qu'on ne pourra pas rembourser, sauf à augmenter de manière drastique les impôts locaux

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