La vente des deux satellites français à l'Egypte en stand-by

La France et l'Egypte n'ont pas pu terminer les négociations sur la vente de deux satellites français, l'un d'observation et l'autre de télécoms militaires. Par ailleurs, le président égyptien a entre ses mains une proposition de Paris pour quatre navires de guerre supplémentaires.
Michel Cabirol
L'Egypte attendra 2016 pour commander deux satellites "Made in France"

En dépit de toute la volonté des équipes de négociations égyptiennes et françaises, le contrat portant sur une commande de deux satellites, l'un d'observation et l'autre de télécoms militaire, n'a pas pu être signé mardi avant le départ de la délégation égyptienne. Rien de grave pour autant. Ce n'est que "partie remise", explique-t-on à Paris. "On partait de trop loin pour finaliser", précise-t-on à La Tribune. Pourtant le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi souhaitait une signature rapide. Pour accélérer les négociations, Il avait envoyé son fidèle ministre de la Production de défense, le général Al-Assar.

Dans le cadre de ces discussions, Le Caire négocie avec Airbus Space Systems et Thales Alenia Space (TAS), qui a été désigné comme mandataire. Le montant du contrat s'élève à environ 1 milliard d'euros pour les deux satellites. Le calendrier était ambitieux mais rien ne semble perdu pour la France.

Paris propose quatre nouveaux navires de guerre au Caire

Outre les deux satellites "Made in France", le président égyptien a entre ses mains une proposition très séduisante de DCNS portant sur la vente d'un lot de quatre navires : deux corvettes, l'OPV Adroit qui avait été autofinancé par le groupe naval puis prêté à la marine nationale, et, enfin, un navire plus petit fourni par Piriou. Une offre qui s'élèverait à 580 millions d'euros environ. Si un accord était trouvé avec la France, l'Égypte possèderait à terme 11 navires de guerre français.

Elle a déjà en commande six navires (quatre corvettes Gowind et deux Bâtiments de projection et de commandement de type Mistral). Le Caire dispose en service opérationnel d'une frégate multimissions FREMM "Vive l'Egypte" livrée en juillet 2015. La marine égyptienne aura d'ici à 2020, une flotte de sept navires français de premier rang.

Michel Cabirol

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Commentaires 9
à écrit le 25/12/2015 à 2:05
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L'Arabie Saoudite règle les factures de l'Egypte pour des raisons géopolitiques.

à écrit le 23/12/2015 à 14:03
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On comprend pourquoi nous soutenons ce dictateur. Il commande sec en ruinant son pays dont les "migrants" viendront envahir nos campagnes. Mais ne doutons pas que nos spécialistes en économie lui apprennent que son pays va connaître une croissance f...

à écrit le 23/12/2015 à 12:46
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Je sais que la langue « franco-globish » abominable a envahi le monde des entreprises comme une maladie contagieuse, partie du haut de la hiérarchie et très difficile à soigner. La génération de Pierre Gattaz, non contente de détruire l'industrie fra...

à écrit le 23/12/2015 à 10:04
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@ BONJOUR A TOUS : Bravo M. HOLLANDE belle réussite économique quel beau succès quand même si si il faut bien le reconnaître votre politique commence à porter ses fruits. Toutefois .... une petite ombre, trois fois rien, à ce tableau idyllique m...

le 23/12/2015 à 22:04
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Sortez un peu du pays au lieu de vous regarder le nombril et vous verrez qu'il y en a qui meurent vraiment de faim !

le 25/12/2015 à 2:02
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Apres une tisane et une bonne nuit de sommeil, cela devrait aller mieux.

à écrit le 23/12/2015 à 9:32
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Vous arrêtez avec ça enfin. C'est systématique. C'est l'Arabie saoudite qui paye et vous le savez très bien

à écrit le 23/12/2015 à 8:14
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Qui regle l addition? Pas l Egypte...alors soit nous contribuables soit...???

le 23/12/2015 à 10:15
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L'Arabie Saoudite!

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