Areva, qui sera recentré sur le cycle du combustible nucléaire une fois son activité réacteurs (Areva NP) cédée à EDF, a validé fin janvier le principe d'une augmentation de capital de cinq milliards d'euros destinée à restaurer son bilan, à laquelle l'Etat français participera en tant qu'actionnaire de référence.
Toutefois, Philippe Knoche, le PDG du groupe a précisé que cette recapitalisation ne serait effective qu'en début d'année prochaine :
"Les cinq milliards d'euros (...) doivent donner une structure de bilan permettant la création de deux nouvelles entreprises solides sur leurs métiers. 2016 est une année de fondation, avant de finaliser les opérations début 2017, que ce soit la cession d'Areva NP comme l'augmentation de capital", a-t-il déclaré dans un entretien aux Échos.
6.000 suppressions de postes dans le monde
Le dirigeant a également indiqué que le groupe détaillerait le 25 février, lors de la publication de ses résultats 2015, la manière dont il refinancera son remboursement obligataire d'un milliard d'euros environ prévu pour septembre.
Interrogé sur la restructuration en cours d'Areva, Philippe Knoche a indiqué : "Nous avions un objectif de réduction des coûts de 230 millions d'euros fin 2015, nous avons réalisé 280 millions d'euros. Nous visons 6.000 suppressions de postes dans le monde d'ici à fin 2017, et les effectifs ont diminué de plus de plus de 2.000 à fin 2015."
(Avec Reuters)
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