La petite biotech française qui compte gagner 1 milliard de dollars aux Etas-Unis

Avec son traitement contre l'allergie à l'arachide, notamment, DBV Technologies compte séduire le marché américain - l'allergie à l'arachide est un enjeu de santé majeur au pays du Peanut Butter... La société a réussi, ce mercredi, à lever (pour une part depuis la Bourse américaine du Nasdaq) l'équivalent de 91 millions d'euros dans le cadre d'une offre globale d'actions nouvelles.
Pour ses patchs de désensibilisation, la start-up s'est focalisée sur les allergies au lait, aux acariens et à l'arachide, son projet le plus avancé. Celui-ci, baptisé Viaskin Peanut, a obtenu de l'autorité américaine de santé le bénéfice de la procédure accélérée de mise sur le marché.

La biotech française DBV Technologies est sûre d'elle. Elle est convaincue que son traitement contre l'allergie à l'arachide, par un nouveau système de désensibilisation qui s'appuie sur des patchs cutanés, pourrait lui rapporter à terme plus de 1 milliard de dollars. En effet, il s'agit d'un enjeu de santé majeur aux États-Unis.

Pour ses patchs de désensibilisation, la start-up s'est focalisée sur les allergies au lait, aux acariens et à l'arachide, son projet le plus avancé. Celui-ci, baptisé Viaskin Peanut, a obtenu de l'autorité américaine de santé le bénéfice de la procédure accélérée de mise sur le marché. Il représente, selon des analystes, 75% de la valeur de la société.

 "Ce produit a le profil d'un blockbuster car l'allergie à l'arachide touche environ trois millions d'Américains", explique à l'agence Reuters Pierre-Henri Benhamou, Pdg de DBV Technologies.

91 millions d'euros d'actions levées

La société française de biotechnologies DBV Technologies fera son entrée au Nasdaq ce mercredi 22 octobre. Pour "booster" son capital, la petite société française de biotechnologie a lancé une offre globale de 2.673.641 actions nouvelles en vue de son introduction en Bourse aux États-Unis, comme elle l'annonce dans un communiqué.

Elle a ainsi levé près de 91 millions d'euros d'actions nouvelles et ces dernières sont essentiellement souscrites à New York, selon un calcul effectué par l'AFP sur la base d'un communiqué du groupe. Ce montant est calculé hors exercice éventuel de la clause d'extension. L'offre comprenait d'une part une offre d'actions ordinaires sous forme d'American Depositary Shares (ADS) sur le Nasdaq Global Market pour 72,7 millions d'euros et, d'autre part, une offre d'actions ordinaires en France et dans d'autres pays (hors Amérique du Nord) sous la forme d'un placement privé.

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