Le Brexit va-t-il accélérer les investissements britanniques en France ?

Les britanniques sont traditionnellement très friands d'investissements immobiliers à l'étranger, et particulièrement en France. Le Brexit pourrait toutefois changer la donne...
Hugo Baudino
Par crainte du Brexit, les britanniques peuvent autant abandonner qu'accélérer leur projet immobilier à l'étranger.

Parmi les nombreux impacts, constatés ou supposés, du Brexit, l'investissement immobilier des britanniques en France et dans le reste de l'Europe fait partie des plus significatifs. En effet, les Britanniques sont réputés pour investir massivement dans la pierre, hors de leur frontière et particulièrement en France. BNP Paribas International Buyers s'est intéressé à cet impact dans la 9e édition de son Observatoire du marché des acquéreurs étrangers non-résidents en France, en se posant la question suivante : le Brexit est-il un accélérateur des investissements britanniques en France ?

Premier enseignement de l'étude : le Brexit aura une influence considérable sur les projets des investisseurs britanniques. En effet, 51% des personnes déclarant avoir un projet immobilier dans la zone euro déclarent que celui-ci est directement lié au Brexit. Mais ce dernier a également fait baisser les intentions d'achat en Europe : 25% de ceux qui avaient un projet immobilier en France l'ont abandonné à cause du référendum (28% pour la zone euro).

Les futurs expatriés britanniques sont 57% à penser que le Brexit aura une influence directe sur leur projet immobilier. Et "parmi ces 57%, 74% comptant financer leur investissement à crédit anticipent des impacts négatifs", précise l'étude, principalement à cause des taux de change et des taux d'intérêts. Si on se concentre sur les projets en France, ils sont 66% à penser que le Brexit impactera leur investissement. Et cette probable influence sur leur projet immobilier pousse même 30% des futurs acquéreurs d'un bien sur le sol français à accélérer leur achat.

> Lire aussi : Brexit : au Royaume-Uni, un an de confusion et d'incertitudes

| DOSSIER : Brexit, un an après le référendum, où en sommes-nous ?

Hugo Baudino

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Commentaires 2
à écrit le 24/06/2017 à 10:54
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Problème complexe dont cet article n'évoque qu'une facette mineure. Les acheteurs britanniques en France sont généralement des préretraités ou retraités. Au Canada par exemple, la retraite c'est deux volets: 1) la sécurité vieillesse que tu ne touche...

à écrit le 23/06/2017 à 20:25
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vu la chute de la pound, pas forcement bcp d'investissements immobiliers! pour le reste, le uk vit grace aux multinationales americaines qui y ont un point d'ancrage vers l'europe...

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