Wall Street dans le vert, les inquiétudes sur Dubaï se dissipent

Les places américaines sont en légère hausse ce mardi, rassurées par la dette de Dubaï. Mais des chiffres macro-économiques décevants limitent les gains. Le Dow Jones prend 0,76% à 10.424 points, le Nasdaq progresse de 0,98% à 2.166 points et le S&P 500 prend 0,81% à 1.104 points.

Wall Street évolue dans le vert ce mardi alors que les inquiétudes concernant la dette de Dubaï se dissipent, le conglomérat Dubai World ayant fait état lundi soir de "discussions constructives" en vue de restructurer une partie de sa dette. Cependant, les gains initiaux ont en partie été effacés après la publication de statistiques mitigées, notamment sur le front de l'activité industrielle.

Vers 16h15, le Dow Jones prend 0,76% à 10.424 points, le Nasdaq progresse de 0,98% à 2.166 points et le S&P 500 prend 0,81% à 1.104 points.

Sur le front des statistiques, l'activité industrielle a moins fortement progressé qu'attendu. L'indice ISM manufacturier est en effet ressorti en novembre en-deçà des attentes des économistes, à 53,6 contre 55 escomptés et 55,7 au mois d'octobre. Un chiffre de 50 marque la limite entre une contraction et une croissance de l'activité du secteur manufacturier.

Par ailleurs, les dépenses de constructions sont restées inchangées en octobre, alors que les analystes misaient sur un repli de 0,5% par rapport à septembre. Cette performance est cependant en trompe-l'oeil: les chiffres du mois de septembre ayant été fortement revus à la baisse. Au lieu d'une progression de 0,8%, les dépenses ont reculé de 1,6%, ce qui constitue leur plus forte baisse depuis le début de l'année.

Enfin, les promesses de ventes de logements ont touché leur plus haut niveau depuis mars 2006, progressant de 3,7% en octobre. Sur un an, la hausse s'élève à 31,8%. Les économistes avaient anticipé un repli de 0,4% de cet indicateur, après le bond de 6,1% enregistré en septembre. Cet indicateur affiche désormais neuf mois consécutifs de hausse, du jamais vu depuis sa création en 2001.

Du côté des valeurs, Comcast et General Electric progressent respectivement de 0,44% à 16,09 dollars et de 2,18% à 14,98 dollars. GE aurait trouvé un accord avec le français Vivendi pour valoriser à 5,8 milliards de dollars les 20% que détient ce dernier dans leur filiale commune NBC Universal. Cette transaction est indispensable à la mise en place de l'accord précédemment trouvé avec Comcast. Ce dernier prévoit que le conglomérat géant descendra à 49% du capital de sa division de médias et de divertissement alors que le premier câblo-opérateur prendrait 51%.

Au lendemain d'une chute de près de 15%, American International Group (AIG) reprend 6,69% à 30,30 dollars. L'ancien premier assureur mondial a annoncé ce mardi avoir cédé une part deux filiales à la Réserve fédérale de New York. Cette opération lui permet de réduire sa dette envers l'institution de 25 milliards de dollars. Le processus de séparation de ces deux branches va s'accélérer, a précisé AIG. Elles seront ainsi placées dans des structures indépendantes en vue d'une entrée en Bourse ou d'une cession. Lundi, le titre avait plongé suite aux craintes émises par Sanford C. Bernstein sur le niveau de réserves des activités assurance dommages du groupe.

Le secteur bancaire reste globalement bien orienté, dans le sillage de la veille qui avait vu les principales banques combler une partie des pertes enregistrées vendredi dernier en raison des craintes sur la dette de Dubaï. Bank of America s'adjuge 0,95% à 16 dollars, Citigroup prend 0,73% à 4,14 dollars et Wells Fargo gagne 0,57% à 28,20 dollars. Les banques régionales Fifth Third Bancorp et BB&T progressent de 2,08% à 10,29 dollars et de 2,45% à 25,51 dollars alors que Citigroup est passé à l'achat sur les deux titres.

Cisco grimpe de 2,18% à 23,91 dollars après avoir prolongé son offre de rachat sur le norvégien Tandberg, qui prendra fin ce jeudi. Elle devait arriver à son terme ce mardi. Le spécialiste de la visioconférence n'a fourni aucune indication sur le succès rencontré auprès des actionnaires de sa cible, à qui il offre 170 courrones par titre, soit 10% de plus que son offre initiale, valorisant Tandberg à 3,4 milliards de dollars. Pour que le rachat soit entériné, Cisco doit recueillir 90% du capital. Il en détenait 40% le 16 novembre.

Enfin, Staples bondit de 4,78% à 24,43 dollars. Le numéro un mondial des fournitures de bureaux a dégagé 269 millions de dollars de profits au titre de son troisième trimestre, soit une hausse de 72% sur un an. Le bénéfice par action (BPA) ressort à 39 cents par action et hors exceptionnels alors que le consensus du marché tablait sur 38 cents. Le chiffre d'affaires est également légèrement supérieur aux attentes, en baisse de 6% à 6,52 milliards de dollars. Les analystes misaient sur des revenus de 6,45 milliards. Côté perspectives, Staples table sur une hausse de 1 à 3% de ses ventes sur le trimestre en cours. Le BPA devrait être compris entre 36 et 38 cents, en ligne avec les attentes des analystes.

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