Le CAC40 redresse la tête

Le CAC40 s'est offert un sursaut d'orgueil alors que les tensions sur la dette irlandaise s'apaisent. A la clôture l'indice parisien gagne 0,79% à 3792,35 points.
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La Bourse de Paris a retrouvé le chemin de la hausse, soutenue par l'éventualité d'une réunion conjointe entre les autorités Irlandaises, la Commission Européenne, de la Banque entrale européenne et du Fonds monétaire international. A la clôture, le CAC40 gagne 0,79% à 3792,35 points.

Les investisseurs ont été rassurés par les dernières évolutions du dossier irlandais. Le principe d'une aide à l'Irlande afin de venir à bout de ses problèmes budgétaires et financiers a été acté mardi par les ministres des Finances de la Zone Euro. Certes, le refus de Dublin à demander formellement le soutien de ses pairs de l'Eurogroupe, remet à plus tard son déclenchement. Mais les autorités irlandaises ont accepté de recevoir dès jeudi matin une mission conjointe de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international afin d'étudier un soutien au pays. Par ailleurs, la Grande-Bretagne, elle même, a proposé son soutien.

Ces enjeux ont occulté la publication des statistiques américaines décevantes. Les mises en chantier de logement,s pour le mois d'octobre, ont reculé de 11,7% à 519 000 unités en rythme annualisé, soit le plus bas niveau depuis avril 2009. Par ailleurs, les prix à la consommation pour le même mois, ont augmenté de 0,2% par rapport au mois de septembre. Le consensus Reuters anticipait une hausse de 0,3%. Après la production industrielle des Etats-Unis, annoncé hier,stable pour le mois d'octobre, les économistes craignent à nouveau que la reprise outre-Atlantique soit moins rapide qu'escompté..

Valeurs en hausse

Après avoir été pénalisées par la les inquiétudes sur la dette Irlandaise, les valeurs bancaires ont repris des couleurs.
Société Générale a signé l'une des plus fortes hausses de la séance avec un gain de 2,02%.  BNP Paribas a gagné 1,49%, Crédit agricole 0,55%. En revanche,  Natixis a perdu 0,82%

Schneider Electric a progressé de 1,78%. A l'occasion d'une  journée réservée aux  investisseurs, le numéro un mondial des équipements électriques basse tension a déclaré maintenir ses objectifs, notamment une croissance organique supérieure de 3 points à celle du PIB mondial ainsi qu'une marge d'Ebita entre 13% et 16%. Par ailleurs le groupe a réaffirmé sa volonté de se renforcer dans les pays émergents.

EADS s'est adjugé 0,76%. Rolls-Royce a annoncé étudier le remplacement de certains éléments des moteurs des A380.

Publicis a terminé la séance sur une hausse de 0,44%. Le groupe a annoncé avoir renforcé ses positions en Chine par l'acquisition de l'agence Eastwei Relations. "La Chine est l'un des marchés de communication les plus dynamiques, avec l'une des croissances les plus élevées du monde. Selon les prévisions de ZenithOptimedia (octobre 2010), le marché publicitaire chinois devrait augmenter de 14% en 2010, 13,4% en 2011 et de 17,7% en 2012' a précisé le groupe.


Valeurs en baisse

Seules quatre valeurs ont accusées une baisse. Parmi elles,  Axa a enregistré le plus fort repli du jour avec une chute de 1,09%. Le titre souffre de plusieurs révisions de recommandation à la baisse. Ainsi CA Cheuvreux abaisse son conseil à "sousperformer" contre "surperformer", et Jefferies passe d'acheter à conserver.

Hors CAC

Safran a dérapé de 1,35%. Toujours convaincu de l'intérêt industriel d'un rapprochement avec Zodiac, Jean-Paul Herteman, président du directoire, n'exclut pas la possibilité de lancer une OPA hostile. "Ce n'est pas notre style mais théoriquement, cela fait partie des options possibles. Il faut y réfléchir" a-t-il déclaré lors du salon aérien de Zhuhai, en Chine. Zodiac s'est adjugé 2,21%.

Soitec a bondi de 6,45% après la publication de chiffres semestriels rassurants. Le groupe a réduit ses pertes au premier semestre 2010-2011 (7,4 millions d'euros contre 19,4 millions au premier semestre 20009) et a délivré des prévisions encourageantes

Rubis (+0,31%) a racheté l'activité de distribution de GPL (gaz de pétrole liquéfiés) du groupe britannique BP en Espagne. Cette opération lui permettant de doubler de taille, le groupe se positionne dorénavant parmi les trois premiers opérateurs en Espagne sur le marché du GPL en vrac.

 

Devise et pétrole

Sur le marché des devises, l'euro est resté sous pression face au dollar. En matinée, 1 euro s'échangeait contre 1,355 dollar.

Les cours du pétrole se sont affichés en baisse, le Brent de la mer du nord s'est replié de 0,42% (84,18 dollars) et le WTI de 1,04% à 81,33 dollars.
 

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