Les Bourse s européennes ont ouvert en baisse mercredi après deux séances consécutives de hausse, dans le sillage des places asiatiques, plombées par les propos de l'ancien Premier ministre grec Lucas Papadémos sur l'avenir de la Grèce dans la zone euro. A 9h02, l'indice CAC 40, qui a gagné plus de 2,5% entre lundi et mardi, recule de 1,3% à 3.044,07 points.
La Bourse de Londres abandonne 1,24%, celle de Francfort 1,4% et la place madrilène 1,28%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 cède 1,35%. "Dans une interview, Lucas Papadémos a clairement dit qu'un risque de sortie de la zone euro était bien réel et que cela pourrait coûter entre 500 et 1.000 milliards d'euros", commente un trader en poste à Paris. Selon l'agence Dow Jones, Lucas Papadémos a déclaré que son pays n'avait pas d'autre choix que de respecter le douloureux programme d'austérité sauf à faire face à une sortie de la zone euro qui lui serait préjudiciable, ajoutant que le risque était réel même s'il avait peu de chances de se matérialiser. La chaîne de télévision CNBC a par la suite fait savoir sur son site internet que Lucas Papadémos avait déclaré que la Grèce ne se préparait en aucun cas à sortir de l'euro. Lucas Papadémos, toujours selon CNBC, a également dit ne pas être au courant de l'existence de tels préparatifs de la part des institutions européennes et des autres pays européens.
Les valeurs bancaires européennes abandonnent 1,7%, plus forte baisse sectorielle en Europe.
Illustrant le regain d'aversion au risque des investisseurs, le rendement à 10 ans de l'emprunt d'Etat allemand retombe à 1,45%, contre 1,78% la veille en clôture.
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