EOS Imaging poursuit son expansion en Asie. Après avoir obtenu le feu vert de l'autorité sanitaire japonaise pour sa technologie révolutionnaire d'imagerie, en octobre dernier, la medtech, vient d'annoncer que le Niigata Spine Surgery Center est le premier établissement au Japon à installer le système EOS.

Le Niigata Spine Surgery Center est spécialisé dans le traitement des pathologies du rachis des adultes et des enfants. Le centre est également reconnu pour ses importants travaux de recherche clinique et a présenté plus de 150 communications scientifiques au cours des cinq dernières années lors de congrès japonais ou internationaux.

Le développement d'EOS Imaging se poursuit donc. La semaine dernière, EOS Imaging avait fait part de la réalisation définitive de l'acquisition de OneFit Medical, éditeur de logiciels de planification pour les chirurgies du genou et de la hanche et fabricant de guides de coupe personnalisés en orthopédie.

Un dispositif d'imagerie innovant

Pour rappel, EOS Imaging avait fait son apparition sur les radars boursiers en février 2012. Le groupe avait sollicité les marchés financiers pour développer EOS, un dispositif médical d'imagerie innovant dans une chaîne de traitement des principales maladies ostéo-articulaires (hanche, genou, dos) et des chirurgies orthopédiques qui leur sont associées.

Son équipement présente des avantages pour les centres de radiologie, "puisqu'il permet un examen trois fois plus rapide que les systèmes traditionnels, ce qui permet de prendre en charge des flux élevés de patients pendant les heures les plus demandées".

Productivité maximale

Ainsi, la productivité est maximale pour les établissements équipés avec EOS. En plus de cet avantage, la modélisation en 3D offerte par EOS permet "avec une réduction importante de la dose d'irradiation » d'observer "pour la première fois les articulations en 3D globalement et en position debout, et d'obtenir une meilleure précision qu'actuellement pour planifier une éventuelle chirurgie".

EOS Imaging avait expliqué que son positionnement était pertinent dans la mesure où le "vieillissement, la sédentarité et la surcharge pondérale viennent accélérer la fréquence des maladies articulaires et le besoin en chirurgies de prothèse".

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