Le cabinet d'étude Xerfi vient de publier une étude sur la promotion immobilière de logements. Selon eux, le chiffre d'affaires de la profession devrait progresser de 5% en 2011.
Une conséquence des ventes enregistrées en 2009 et 2010, en grande partie grâce au dispositif Scellier. Ce dispositif de défiscalisation représente près des deux tiers du marché, comme l'avait déjà souligné la fédération des constructeurs.
Selon l'étude, le secteur géographique va également compter : "les promoteurs immobiliers devront aussi composer avec des dynamiques très hétérogènes selon les régions. L'Ile-de-France, l'Alsace et les Pays-de-la-Loire, Bretagne, Rhône-Alpes et PACA ont concentré l'essentiel de la croissance l'an dernier". Ces disparités devraient se retrouver en 2011.
Côté prix, Xerfi fait part de ses inquiétudes car les facteurs de renchérissement des coûts sont nombreux : "La mise en place de la RT 2012, mais aussi des facteurs plus structurels comme la rareté et la cherté du foncier, entraîneront des surcoûts pour les professionnels. Avec le financement des programmes, l'accès à des terrains constructibles est en effet le nerf de la guerre du secteur. Dans ces conditions, la capacité des opérateurs à contenir la hausse des prix dans la construction neuve sera au coeur des préoccupations. Mais les marges de manoeuvre des promoteurs sont étroites entre la hausse des coûts des
matières premières et l'intensification des prestations de sous-traitance liée à la mise en place de la RT 2012".
Les promoteurs devraient également de plus en plus se diversifier dans leurs métiers. Nexity ou Vinci se sont déjà diversifiés dans l'administration de biens et les transactions. De leur côté Cogedim et Pierre & Vacances se développent dans les résidences senior et Bouygues Immobilier mise davantage sur les maisons individuelles.
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