Bourse : les marchés confiants ce lundi après une belle dernière semaine

Les marchés mondiaux poursuivent sur leur belle lancée de la semaine dernière et entament celle-ci en hausse. Ils sont encouragés par les derniers chiffres de l'emploi aux États-Unis, qui laissent entrevoir une politique monétaire plus souple.
Ce lundi, en Europe, après une ouverture en légère hausse, les indices ont ensuite tourné autour de l'équilibre (Photo d'illustration).
Ce lundi, en Europe, après une ouverture en légère hausse, les indices ont ensuite tourné autour de l'équilibre (Photo d'illustration). (Crédits : STAFF)

La semaine s'annonce encore belle pour les marchés boursiers. « L'excellente combinaison » entre des chiffres de l'emploi inférieurs aux prévisions aux États-Unis, une croissance des salaires plus faible que prévu et un taux de chômage à son plus haut niveau depuis deux ans a engendré une « nouvelle vague d'optimisme » sur les marchés, résume Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank, ce lundi 6 novembre.

Pour rappel, la semaine dernière, les Bourses européennes avaient signé leur meilleure semaine depuis mars. Et celle de New York avait affiché sa plus forte progression hebdomadaire de l'année.

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Ce lundi, en Europe, après une ouverture en légère hausse, les indices ont ensuite tourné autour de l'équilibre : Paris et Francfort reculaient de 0,05% et Londres prenait 0,06% vers 08h40 GMT. Au Japon, l'indice Nikkei a terminé en forte hausse, s'adjugeant un gain de 2,37%. À Hong Kong, l'indice Hang Seng gagnait 1,71% dans les derniers échanges et Shanghai progressait de 0,91%. Quand à la Bourse de New York, elle a clos en hausse vendredi sa meilleure semaine de l'année. L'indice Dow Jones a ainsi avancé de 0,66% et l'indice élargi S&P 500 de 0,94%.

Confiance sur la fin des hausses des taux

Les investisseurs considèrent que ce contexte incitera la banque centrale américaine (Fed) à stopper son cycle de resserrement monétaire. Lors de sa dernière réunion la semaine dernière, l'institution a choisi de maintenir ses taux tels quels, pour la deuxième fois d'affilée. Les investisseurs parient depuis sur la fin de la hausse des taux d'intérêt aux États-Unis. Selon FedWatch, la probabilité que la Fed ne remontera plus ses taux dans l'actuel cycle de resserrement est de 90% et celle d'une baisse du coût du crédit dès le mois juin de 86%.

Un statu quo également décidé du côté de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque d'Angleterre.

« C'est une bonne nouvelle. Les banques centrales ont adopté la stratégie espérée, c'est-à-dire une pause jusqu'à ce que la situation s'éclaircisse, avec une touche de posture accommodante pour rassurer les plus inquiets », estime Antoine Fraysse-Soulier, responsable de l'analyse de marchés chez eToro.

Au moins neuf responsables de la Fed, dont son président Jerome Powell, doivent s'exprimer cette semaine. Des interventions des membres de la BCE et de la BoE sont également attendues.

Baisse sur le marché obligataire

Concernant les rendements sur le marché obligataire, qui se sont très fortement détendus la semaine passée, ils étaient en légère hausse ce lundi. Le taux d'intérêt de l'emprunt à 10 ans de l'État américain passait à 4,58% contre 4,57% vendredi à la clôture et l'emprunt français à même échéance à 3,27% contre 2,23% vendredi. Reste que ce taux est repassé sous les 4,6% « pour la première fois depuis un mois après avoir touché 5% il y a deux semaines. Cela permet une détente des taux en Europe », note aussi l'analyste de la Banque postale AM, Xavier Chapard. Ces baisses de taux sont le résultat des mauvais signaux économiques qui s'accumulent depuis plusieurs semaines, notamment en termes d'emploi.

Lire aussiDette américaine : le taux d'intérêt de l'obligation à 10 ans passe le seuil des 5%, du jamais vu depuis 2007

(Avec agences)

Commentaire 1
à écrit le 06/11/2023 à 14:54
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Emploi, chômage, salaires...Plus cela va mal pour les salariés, mieux c'est pour les actionnaires. On lit par ailleurs (Capital) que le prix des petites voitures neuves (VT) ont augmenté de 40% en moins de 4 ans, non pas pour financer le mur d'invest...

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