BlackRock : hausse des profits de 8% au troisième trimestre

Malgré une baisse de ses encours, le plus grand gérant au monde a enregistré une hausse de ses revenus au troisième trimestre.
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Au troisième trimestre, BlackRock a enregistré 595 millions de dollars de résultat net ou 3,23 dollars par action, ce qui est supérieur aux attentes des analystes. C'est 8% de plus qu'un an plus tôt, mais 4% de moins par rapport au deuxième trimestre 2011. D'ailleurs, tous les indicateurs sont dans le rouge par rapport au deuxième trimestre 2011. Dans le même temps, les actifs sous gestion du plus grand gérant au monde ont reculé de 3% sur un an à 3.345 milliards de dollars (baisse de 9% par rapport au deuxième trimestre 2011) en raison d'un effet marché négatif de 303,9 milliards auquel s'ajoutent 10,2 milliards de rachats dont 9,1 milliards d'un seul client institutionnel sur l'obligataire, ce qui n'a pas eu d'impact sur les revenus, indique BlackRock. Un retrait qui sera suivi d'un autre pour un montant de 36 milliards de dollars, déclare la firme.

La société de gestion dirigée par Laurence Fink a généré 2,2 milliards de dollars de revenu, en baisse de 122 millions. Toutefois, elle a vu ses revenus provenant des "perfomance fees" (commissions de performance) augmentés de 82% à 91 millions de dollars, notamment des produits actions, obligations, diversifiés et des hedge funds. La directin de Blackrock effectivement vouloir se développer davantage sur des produits à fortes marges comme le "private equity" ou les "hedge funds". Sur ces derniers, Marie Petach, directeur financier de Blackrock, a toutefois indiqué lors d'une conférence téléphonique que "plusieurs "hedge funds" ont chuté en dessous de leur "high water marks" [niveau permettant d'encaisser des commissions sur performance, ndlr]".

Quant au ETF ("exchange traded funds"), le leader mondial a vu ses encours baissé de 13% sur le trimestre à 547,5 milliards de dollars en raison d'effet marché et change négatif. Ces produits cotés en bourse font l'objet d'une attention toute particlière, ces derniers temps, de la part des autorités des deux côtés de l'Atlantique qui veulent davantage les réguler et s'assurer de leur transparence. L'objectif est d'éviter tout accident. La SEC, le régulateur américain, vient d'ailleurs de lancer une vaste enquête suer ces produits. Tandis qu'en Europe, la consultation de l'Esma (autorité de régulation européenne) sur les ETF Ucits (coordonnés)  et les Ucits structurés alimente un débat passionné entre les régulateurs et les acteurs.

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